Category: Autre origine scolaire

26-35 ans, Autre origine scolaire, Élève, Blessé au combat, Collège technique de Suresnes, Combat armé contre l'ennemi, Décédé, Décédé ou présumé décédé (à titre posthume), Forces françaises combattantes (FFC)

MARCHAIS Jacques

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 29/04/1914
  • Ville de naissance : NR
  • Département de naissance : NR

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Ex-élève
  • Etablissement : NR
  • Ville : Suresnes

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Croix de guerre
  • Vivant/décédé : Décédé (à titre posthume)
  • SI décoré, date du décret :NR

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : forces françaises combattantes (FFC)
  • Mouvement/réseau : NR
  • Statut : déporté résistant

Rapport justificatif :

Assassiné par les Allemands, le 19 août 1944, à Rueil, au début des combats pour la Libération de cette ville.

SOURCES

26-35 ans, Action (Action A, Action D, Action M, Action P), Aide aux réfractaires du STO, Arrêté, Autre origine scolaire, Bienvenue, Décédé ou présumé décédé (à titre posthume), Déportés et internés de la Résistance (DIR), Etablissement NR/inconnu, Homme, Instituteur/institutrice

MORIN Pierre

  • Date de naissance : 24/02/1901
  • Ville de naissance : Saint-Fargeau
  • Département de naissance : Yonne

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Instituteur
  • Etablissement : Ecole primaire Jean-Jaurès
  • Ville : Saint-Ouen

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Simple
  • Vivant/décédé : Vivant NR

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : NR
  • Mouvement/réseau : NR
  • Statut :  NR

Texte de la citation :

A pris une partie active à la reconstitution du Syndicat national des instituteurs qui fut un organisme actif de Résistance. S’est acquitté avec intelligence et courage des tâches qui lui furent assignées. A contribué à la formation d’un groupe de combat avec lesquel il aprit à la Libération de Saint-Ouen.

Rapport justificatif :

Depuis 1940, diffusion et distribution de tracts. Collecte en faveur de collègues frappés par les lois de Vichy ; recrutement d’adhérents au syndicat national clandestin. Fourni le moyen qui a permis à deux Alsaciens de gagner la zone sud à Clermond-Ferrand. Membre clandestin du groupe de Résistance Libération-Nord, constitution d’un groupe de Résistance (chef de groupe M. Pignochet) participation à la prise de la mairie de Saint-Ouen. Collaboré avec M. Pignochet, Maire-adjoint, à l’organisation du ravitaillement de Saint-Ouen. Etablissement et permanence d’un poste de Croix-rouge, rue de Landy, à Saint-Ouen.

SOURCES

26-35 ans, Action (Action A, Action D, Action M, Action P), Arrêté, Autre origine scolaire, Autre rôle dans la Résistance, Décédé ou présumé décédé (à titre posthume), Déportés et internés de la Résistance (DIR), Directeur/directrice d'école primaire, Etablissement NR/inconnu, Homme

MOUCHET René

  • Date de naissance : 6/02/1909
  • Ville de naissance : Levallois-Perret
  • Département de naissance : Seine

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Directeur d’école
  • Etablissement : NR
  • Ville : Directeur d’école

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Simple
  • Vivant/décédé : Vivant
  • SI décoré, date du décret : 10/01/1947

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : nr
  • Famille dans la Résistance : nr
  • Mouvement/réseau : nr
  • Statut :  nr

Texte de la citation :

Résistant de la première heure a fait de son domicile un refuge pour les parachutistes alliés, un centre d’émission clandestines : a aidé les réfractaires au Service du travail obligatoire (STO) et a organisé un groupe de Résistance active.

Rapport justificatif :

En 1940 a aidé à l’évasion de 3 prisonniers de guerre français. A délivré plus de 70 fausses cartes d’identité à des réfractaires au Service du travail obligatoire (STO) et a aidé à en placer plusieurs dans les fermes.

A hébergé chez lui 26 parachutistes américains. A prêté son domicile pour des émissions clandestines de radio.

SOURCES

16-25 ans, Autre origine scolaire, Élève, Collège technique de Suresnes, Combat armé contre l'ennemi, Décédé, Décédé ou présumé décédé (à titre posthume), Déportés et internés de la Résistance (DIR), Homme

WASSON Robert

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 13/07/1923
  • Ville de naissance : NR
  • Département de naissance : NR

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Ex-élève
  • Etablissement : Collège technique de Suresnes
  • Ville : Suresnes (Seine)

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Croix de Guerre
  • Vivant/décédé : Décédé (à titre posthume)
  • SI décoré, date du décret : NR

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : déportés et internés de la résistance (DIR)
  • Mouvement/réseau : NR
  • Statut : interné résistant

Rapport justificatif :

Tué le 15 septembre 1944 à Hennecourt (Vosges).

SOURCES

46-55 ans, Autre origine scolaire, Autre rôle dans la Résistance, Femme, Invaincu, Lycée Racine (Paris 8e), Professeur/professeure de lycée, Vivant

BUFFARD, née REY Marie-Emilie

ETAT CIVIL

  • Date de naissance : 03/09/1892
  • Ville de naissance : Montauban
  • Département de naissance : Garonne

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Professeur
  • Etablissement : Lycée Racine
  • Ville : Paris 8

DISTINCTION

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Simple
  • Vivant/décédé : Vivant
  • SI décoré, date du décret :31/03/1947

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : REY
  • Famille dans la Résistance : NR
  • Mouvement/réseau : NR
  • Statut : NR

Texte de la citation :

Professeur de lycée de jeunes filles ayant mis, dès 1940, toute son activité au service de la Résistance. A, par mille moyens, assuré la protection de réfractaires, d’Israélites et de prisonniers évadés ; organise la distribution de faux-papiers et des expéditions destinées à se procurer des cartes d’alimentation.

Rapport justificatif :

Dès 1940, aide son mari à cacher des prisonniers et à les faire passer en zone libre.

1942 : adhère au groupe Résistance (chef direct : Martin, chef suprême Jacques d’Estrées, actuellement déporté). Attachée spécialement au journal, rédaction, diffusion, collecte des fonds. Aide aux Juifs. Affilation aux Ardents, fabrique des faux-papiers (spécialement papiers de prisonniers rapatriés). Organise des expéditions pour se procurer des cartes d’alimentation.

1943 : affliation au BCRA (Bureau central de renseignement et d’action, ou Anglo-French Liaison Service). Elle aide son mari chargé de recevoir sur le terrain des parachutistes de l’armée de de Gaulle, à organiser et rechercher ainsi qu’à transmettre des renseignements. A subi deux fois les perquisitions de la Gestapo.

SOURCES

46-55 ans, Arrêté, Autre origine scolaire, Décédé, Décédé ou présumé décédé (à titre posthume), Déporté, Déportés et internés de la Résistance (DIR), Forces françaises combattantes (FFC), Homme, Musée de l'Homme, Professeur/professeure de collège, Valmy

BURGARD Raymond

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 15/09/1892
  • Ville de naissance : Troyes
  • Département de naissance : Aube

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Professeur
  • Etablissement : NR
  • Ville : NR

DISTINCTION

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Avec rosette
  • Vivant/décédé : Décédé (à titre posthume)
  • SI décoré, date du décret : 24/04/1946

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : forces françaises combattantes (FFC), déportés et internés de la résistance (DIR)
  • Mouvement/réseau : MUSEE DE L’HOMME, VALMY
  • Statut : NR

Texte de la citation :

Résistant de la première heure, fonda, dès août 1940 le mouvement et le journal clandestin Valmy ; au sein du même mouvement, dirigera un service de « papier slogans » destinés à la démoralisation de l’armée allemande et distribués à plus de 100 000 exemplaires. A fait preuve, dans cette activité, du même esprit d’organisation et du même talent littéraire qui lui avaient acquis, avant la guerre, une enviable notoriété de publicité et d’historien. Participa, en même temps, aux mouvements La France continue et Liberté. Arrêté par la Gestapo en avril 1942, soumis a une longue détention et a de cruelles tortures, a été condamné à mort par le tribunal du peuple à Berlin, et exécuté à la hache. A donne au corps enseignant tout entier un bel exemple de talent, de clairvoyance et de courage.

Rapport justificatif :

Je soussigné Jacques Destrée, ancien membre du comité directeur de Valmy, fondateur et chef national du mouvement Résistance, déporté politique, directeur général du quotidien Résistance, certifie que M. Raymond Burgard, professeur agrégé au clandestin « Valmy » qu’il dirigeait personnellement et dont il rédigeait le journal.

Au sein du mouvement il dirigeait également un service de papiers slogans tirés et distribué à plus de 100 000 exemplaires. Un certain nombre de ces papiers étaient rédigés par lui-même en langue allemande et avaient pour but de démoraliser les membres de la Wehrmacht. Il participa par ailleurs au mouvement La France continue. Il en était le rédacteur, ainsi que de Liberté. Tous ces faits témoignent qu’il s’est imposé comme l’un des premiers chefs de la Résistance.Mais arrêté par la Gestapo en avril 1942, et après une longue détention et de nombreuses tortures, il fut condamné a mort parle tribunal du peuple à Berlin en novembre 1943 et exécuté à la hache.

SOURCES

36-45 ans, Arrêté, Autre origine scolaire, Autre rôle dans la Résistance, Autre statut dans l'Education nationale, Déporté, Déportés et internés de la Résistance (DIR), Disparu ou inconnu, Enseignement supérieur (facultés, universités et grandes écoles), Fabriquer et diffuser la propagande, Faculté de Médecine de Paris, Forces françaises combattantes (FFC), Homme, Johny, Logistique, transport (armes, nourriture, équipement, etc.), Recueil de renseignement

DESOILLE Henri, Marie, Félix, Emile

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 11/12/1900
  • Ville de naissance : Paris 8e
  • Département de naissance : Seine

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Préparateur au cours de médecine légale
  • Etablissement : Faculté de Médecine de Paris
  • Ville : Paris 6e

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Simple
  • Vivant/décédé : Non renseigné
  • SI décoré, date du décret : 31/03/1947

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : Non renseigné
  • Famille dans la Résistance : Forces françaises combattantes (FFC), déportés et internés de la résistance (DIR)
  • Mouvement/réseau : JOHNY
  • Statut : déporté résistant

Texte de la citation :

Résistant de la première heure, membre actif d’un réseau de la France combattante. A été arrêté par la Gestapo. Déporté, est revenu après 3 ans de captivité pendant lesquels sont attitude n’a cessé d’être digne des plus grands éloges.

Rapport justificatif :

A été arrêté par la Gestapo le 29 avril 1942. Emprisonné à Fresnes pendant 16 mois, dont 14 au secret, il fut ensuite transféré pendant trois mois au camp d’otages de Romainville, où il eut la chance d’échapper à la fusillade du 2 octobre 1943. Puis il fut déporté en Allemagne, dont il est revenu le 19 mai 1945, après 3 ans de captivité.

Résistant dès le début, Henri Desoille avait été trahi par un de ses aides. Parmi les actes de Résistance à son actif, on peut retenir les suivants :

Aussitôt après l’Armistice, Henri Desoille constituait deux dépôts d’armes, l’un chez lui, que les Allemands ne trouvèrent pas lors de la perquisition qui suivit son arrestation et qui fut utilisé par ses fils à la Libération ; l’autre avec le docteur Hausser, qu’il cacha à l’Institut médico-légal.

Il constitua également un stock de médicaments en prévision du jour de la Libération.

Puis Henri Desoille réussit à entrer en liaison avec plusieurs groupes de résistants, notamment avec les Sapeurs-Pompiers de Paris et les cheminots, qui recueillaient d’importants renseignements sur les mouvements de l’armée allemande.

Après avoir établi en 1941 le contact avec l’état-major du général de Gaulle à Londres par l’intermédiaire du capitaine M…, Henri Desoille, grâce aux indications de ce dernier, put transmettre régulièrement ces renseignements. Il faisait partie du réseau Johny, sous le n° Johny 110.

SOURCES

16-25 ans, Arrêté, Autre origine scolaire, Élève, Collège technique de Suresnes, Combat armé contre l'ennemi, Décédé ou présumé décédé (à titre posthume), Déportés et internés de la Résistance (DIR), Forces françaises de l'intérieur (FFI), Francs-tireurs et partisans (FTP), Fusillé, Homme, Torturé

COURVOISIER Claude

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 19/03/1923
  • Ville de naissance : Besançon
  • Département de naissance : Doubs

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Ex-élève
  • Établissement : Collège technique de Suresnes
  • Ville : Suresnes (Seine)

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Simple
  • Vivant/décédé : Décédé (à titre posthume)
  • SI décoré, date du décret : 10/01/1947

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : déportés et internés de la résistance (DIR), forces françaises de l’intérieur (FFI)
  • Mouvement/réseau : FRANCS-TIREURS ET PARTISANS (FTP)
  • Statut : NR

Texte de la citation :

Entré dans la Résistance pour assurer la libération du pays ; a fait volontairement le sacrifice de sa vie.

Rapport justificatif :

Marin à Toulon puis à Marseille, devient suspect aux Allemands et doit fuir. Il se réfugie (janvier 1944) dans l’Aube, où il devient chef de groupe de la 2e compagnie FTP d’Etourvy (Résistance Aube-Sud). Qualités exceptionnelles de courage et de sang-froid dans la guerrilla contre les Allemands.

Arrêté le 25 février par les GMR, il reste deux mois à la Centrale de Troyes, où il est torturé mais ne parle pas. Transféré à la Santé, à Paris, et remis à la milice. Fusillé à la Santé le 30 avril 1944, après avoir donné l’exemple de la plus indomptable énergie.

SOURCES

36-45 ans, Aide aux agents et pilotes alliés, Autre origine scolaire, Autre rôle dans la Résistance, Autre statut dans l'Education nationale, Décédé ou présumé décédé (à titre posthume), Désobéissance, Faculté des Sciences de Paris, Forces françaises de l'intérieur (FFI), Homme

THOMAS André, Jean, Pierre

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 04/04/1905
  • Ville de naissance : Besancon
  • Département de naissance : Doubs

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Maître de conférences
  • Etablissement : Faculté des Sciences de Paris
  • Ville : Paris

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Simple
  • Vivant/décédé : NR
  • SI décoré, date du décret : 31/03/1947

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : Forces françaises de l’intérieur (FFI)
  • Mouvement/réseau : NR
  • Statut :   NR

Texte de la citation :

S’est mis sans réserve à la disposition des survies de la Résistance, faisant preuve de toutes circonstances de beaucoup d’intelligence et de courage. A travaillé activement à la diffusion des tracts, amis son laboratoire à la Sorbonne à la disposition du Front national (FN), a fourni à l’Armée secrète (AS) d’importante renseignements scientifiques au sujet de la guerre bactériologique. Au moment des combats de la Libération s’est dépensé sans compter pour organiser postes de secours et hôpitaux.

Rapport justificatif :

Membre du Front national (FN) depuis 1942. A mis son laboratoire à notre disposition, A receuilli à différentes sources, les documents nécessaires et a collecté de l’argent en 1943, pour l’édition de la brochure clandestine sur le grand physicien Fernand Holweck, martyr de la Gestapo.

A assuré la préparation, la stérélisation puis la distributionde matériel sanitaire en quantité importante, en vue de combat de la Libération de Pardis.

A contribué àcréer un poste de secours chirurgical pour blessés graves à l’hôpital Curie ou plusieurs blessés graves ont été opérés d’urgence et sauvés pendant les combats.

A remis un rapport détaillé avec schémas, sur les travaux d’aménagements d’une vaste retraite souterraine, ayant accès dans l’école de la rue des Feuillantines et devant servir de refuge aux autorités ennemies.

A assuré en outre, pendant les combats, les liaisons entre le service de l’hôpital Curie et les autres postes de secours du 5e arrondissements. Chef de mission sur le front de Belfort, pour le service de Santé de la Résistance et le ministère de la Santé publique (distribution de matériel sanitaire pour l’établissement de postes de secours et enquête pour l’établissement de postes de secours et enquête pour le CMR) Septembre-Octobre 1944.

SOURCES

36-45 ans, Aide aux réfractaires du STO, Autre origine scolaire, Forces françaises combattantes (FFC), Forces françaises de l'intérieur (FFI), Homme, Invaincu, Logistique, transport (armes, nourriture, équipement, etc.), Samson, Vivant

ROUSSEAU Marceau, Charles, Gaston

  • Date de naissance : 18/04/1901
  • Ville de naissance : Meaux
  • Département de naissance : Seine et Marne

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Président du Comité de Libération
  • Etablissement : NC
  • Ville : Luzancy

DISTINCTION

  • Proposé pour : Médaille de la Resistance
  • Grade : Avec rosette
  • Vivant/décédé : Vivant
  • SI décoré, date du décret : 03/08/1947

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : Bailly
  • Famille dans la Résistance : forces françaises combattantes (FFC), forces françaises de l’intérieur (FFI)
  • Mouvement/réseau : SAMSON
  • Statut : Répertorié sans plus d’information

Texte de la citation :

Dès le 1er août 1940, s’est mis a l’œuvre pour la Résistance. A formé un premier groupe armé procédé a la récupération et au camouflage des armes et des munitions. A recueilli des renseigmements militaires. Chef de secteur, il échappe par deux fois à la Gestapo, rejoint le maquis jusqu’a ce qu’il puisse prendre part aux combats de la Libération, donnant le plus bel exemple de courage et de patriotisme.

Rapport justificatif :

Blessé le 17 juin 1940 rentre en zone occupé le 31 juillet non guériet des le 1 er août 1940 ferme le 1et groupe armé de Résistance. Procède à une récupération massive des armes et munitions de toutes sortes, les entrepose un peu partout dans la Commune, le dépôt le pus important est caché sous le dallage du préau de la 1e classe Luzancy en mai 1942 est appelé à l’état-major de la Résistance de la région du colonel Gleize.

A cette date est officier d’état-major et participe d’une manière active aux reconnaissances d’objectifs ennemis aux liaisons avec les services anglais.

En juin 1943 il est nommé chef de secteur et commande ainsi toute la vallée de la Marne entre la Ferté sous Jouarre et Charly (Aisne).

Octobre 1943, toute l’organisation du nord est est vendue aux Allemands, les arrestations massives s’abattent dans la rgion et la Gestapo s’empare de presque la totalité des dépôts d’armes provenant de parachutage (plus de 10 tonnes). Les dépots de Luzancy sont sauvés mais le chef de secteur Rousseau doit prendre la fuite et cela pendant un mois. Revient a son poste malgré les menaces sérieuses qui pèsent sur lui, remonte les groupements locaux quand en mai 1944 Rousseau échappe de justesse a quatre feldgendarmes et officiers de la Gestapo qui viennent le cueillir à son domicile.

Garde alors le maquis jusqu’au 22 août 1944. Pendant cette période garde le contact avec les groupes de Résistance de Paris reste caché dans Luzancy depuis cette date organise activement les commandos des communes voisines et de Luzancy. Le 27 août avant l’arrivée des américains le groupe de Lunzancy libère la commune et tient position jusqu’au lendemain jour de prise de contact avec nos alliées. Bilan 12 prisonniers 1 tué. Les groupes du Secteur participant activement à toute les opérations de nettoyage.

Le chef de secteur Rousseau en plus de son activité purement militaire s’occupait activement du placement des réfractaires et de leur ravitaillement, 60 rationnements par mois . Service de faux état-civil etc… pour toute la région et Paris.

SOURCES