LAUGIER Frédéric

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 19/09/1919
  • Ville de naissance : Paris
  • Département de naissance : Paris

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Professeur
  • Etablissement : nr
  • Ville : Paris

DISTINCTION 

  • Proposé pour :Croix de Guerre
  • Grade :Simple
  • Vivant/décédé : vivant
  • SI décoré, date du décret :NR

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : NR
  • Mouvement/réseau : ORGANISATION CIVILE ET MILITAIRE
  • Statut : NR

Rapport justificatif :

Depuis l’été 1942 date de la constitution du 1er groupe de la section 4B (OCM Versailles) jusqu’à la Libération de la Seine et Oise, a assuré toutes les liaisons, reconnaissances et l’insurection nécessaire à la constitution et à l’entraînement de la section.

A participé avec son unité aux opérations de la Libérations du canton de Montfort l’Amaury et a abattu personnellement trois ennemis. Cette section, entrée en campagne avec la mitraillette 1 Mauser et 1 révolver, a gêné les communications de l’ennemi, fournissant des renseignements et pourchassant les isolés. A terminé avec 1 mitrailleuse lourde, 2 fusils mitrailleurs, 12 mausers, 3 révolvers, une soixantaine de grenades (tout le matériel récupéré sur l’ennemi).

SOURCES

LATAPIE Roger

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 04/04/1907
  • Ville de naissance : Brive
  • Département de naissance : Corrèze

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Instituteur
  • Etablissement : Ecole primaire
  • Ville : Paris

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Simple
  • Vivant/décédé : Vivant
  • SI décoré, date du décret : 10/01/1947

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : NR
  • Mouvement/réseau : FRANCS-TIREURS ET PARTISANS, FRONT NATIONAL
  • Statut : NR

Texte de la citation :

Entré dans la Résistance en 1942. Y a toujours fait preuve de beaucoup d’activité et de courage en participant à des sabotages et surtout en organisant des groupes FTPF et des comités du Front national (FN) dans le secteur 13 bis de Paris. A pris part active aux combats pour la Libération de Paris.

Rapport justificatif :

En 1942, responsable local de Maisons-Alfort pour le Front national (FN), se fait embaucher comme mécanicien pendant les grandes vacances, aux établissements Félizza à Bonneuil-sur-Marne, où il participe aux opérations de sabotage.

A la suite de dénonciations, reste pendant six mois sous la surveillance de la Gestapo. Puis obligé de s’éloigner de Maisons-Alfort demande à suivre les stages d’Instituteur à l’Institut pédagogique à Auteuil, ce qui lui est accordé. Responsable régional du Front national (FN) et de Francs-tireurs et partisans (FTP) pour Paris (secteur 13 bis, 28 localités) organise les comités de Libération sur les 18 localités dans l’illégalité, organise les milices patriotiques en même temps que les FTPF.

Pendant l’insurrection, coupé du Comité parisien de Libération (CPL) et du CNR, assume la responsabilité de toute la région 13 bis. Récupération des mairies de Maison-Alfort, Alfortville où il est à la tête des sections locales. Participé aux opérations militaires et combats de Saint-Maurice, Joinville, Saint-Maur, Nogent, Le Perreux et Saint-Mandé.

SOURCES

LAFOUCRIERE Raoul

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 08/08/1908
  • Ville de naissance : NR
  • Département de naissance : NR

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Instituteur
  • Etablissement : NR
  • Ville : Goupillières

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Simple
  • Vivant/décédé : Vivant
  • SI décoré, date du décret :10/01/1947

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : Forces françaises de l’intérieur (FFI)
  • Mouvement/réseau : CEUX DE LA LIBERATION, VENGEANCE
  • Statut :  

Texte de la citation :

Entré dans la Résistance dès 1940, a participé à l’organisation de parachutage. Arrêté par les SS et la Gestapo, a été brutalisé, menacé de mort. A donné l’exemple de la foi en son pays et de courage.

Rapport justificatif :

Adhérent, dès 1942 au Mouvement de Résistance : Ceux de la Libération, Vengeance. S’est occupé de rechercher un terrain de parachutage d’armes.

Arrêté le ? juin 1944 pendant son service ; menacé à plusieurs reprises d’exécution : brutalisé, put obtenir d’être relâché après interrogatoire. Le 19 août 1944, avec l’aide de quelques-uns de ses anciens élèves, a procédé à l’arrestation de deux soldat allemands. Est président du Comité local de Libération.

SOURCES

SERBAT Andréa, Pâquerette

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 24/03/1913
  • Ville de naissance : Rivière
  • Département de naissance : Pas-de-Calais

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Institutrice
  • Etablissement : Ecole primaire, 31 rue Saint-Bernard
  • Ville : Paris 11e

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Simple
  • Vivant/décédé : Vivante
  • SI décoré, date du décret : NR

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : Hélène
  • Famille dans la Résistance : NR
  • Mouvement/réseau : FRANCS-TIREURS ET PARTISANS
  • Statut : NR

Texte de la citation :

Entrée dans la Résistance en 1943 a rendu des services en hébergement des résistants. En congé en 1944 s’est consacrée antièrement aux groupes FTPF comme secrétaire-courrier. A rempli avec beaucoup d’intelligence et de dévouement de nombreuses missions de liaison, délicates, dangereuses, dans la Savoie puis en Dordogne et dans la région toulousaine.

Rapport justificatif :

Pendant les années 1943-1944 a hébergé plusieurs des résistants que la Gestapo recherchait, ou qui venaient faire des coups en main contre les allemands. En 1944, a partir de février,a obtenu un congé pour convenances personnnelles et a servi dans les Francs-tireurs et partisans (FTP) comme secrétaire-courrier ; tapait rapports, ordres et instructions qu’elle portait ensuite en Savoie, Haute-Savoie, puis en Dordogne et dans la région toulousaine.

SOURCES

VIEILLARD Henri

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 3/01/1909
  • Ville de naissance : Pastel
  • Département de naissance : Oise

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Instituteur
  • Etablissement : Ecole primaire
  • Ville : Paris 17e

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Simple
  • Vivant/décédé : Vivant
  • SI décoré, date du décret : NR

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : NR
  • Mouvement/réseau : NR
  • Statut : NR

Texte de la citation :

A rendu de grands services à la Résistance en hébergeant des Israélites et en acomplissant de nombreuses et dangereuses liaisons entre maquis des Alpes et Paris. A toujours fait preuve d’initiative et de courage

Rapport justificatif :

En congé de longue durée en Dordogne jusqu’au 1er mai 1944.

A hebergé des réfractaires du Service du travail obligatoire (STO) a caché en particulier un jeune aspirant de marine de la classe 1942, TITEULIN Bernard, actuellement à l’Ecole navale, recherché alors par la Gestapo.

A ensuite servi de liaison entre un maquis des Alpes et Paris pour l’acheminement des lettres, paquets et colis de vêtements. Le chef de l’organisation étant disparu, vraissemblablement déporté en Allemagne, M. Vieillard fournira dès que possible une attestation signée de lui. De plus, il a caché et hébergé des familles juives de Paris, recherchés par les Allemands, dont certains membres avaient deja éte déportés (familles KAHN, BERCEVITZ, LANTZ et M.BERNHEIM, bâtonnier de Strasbourg ).

M. Vieilard a été arrêté le 18 avril 1944 sur dénonciation, par les autorités allemandes qui l’ont relâché après quelques heures, la perquisition effectuée à son domicile n’ayant apporté aucunes preuves en faveur de la dénonciation.

SOURCES

LEGRAND Louis, Eugène

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 15/07/1902
  • Ville de naissance : NR
  • Département de naissance : NR

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Directeur d’école
  • Etablissement : Ecole primaire
  • Ville : Ablon

DISTINCTION 

  • Médaille : Médaille de la Résistance
  • Grade : Simple
  • Vivant/décédé : Vivant
  • Date du décret : 10/01/1947

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : Paray
  • Famille dans la Résistance : forces françaises combattantes (FFC), forces françaises de l’intérieur (FFI)
  • Mouvement : BRUTUS, LIBERATION-NORD
  • Statut : NR

Texte de la citation :

Entré dans la Résistance fin 1942, s’est dépensé sans compter pour fournir en faux-papiers aux réfractaires et patriotes, pour héberger des aviateurs alliés. A contribué activement à l’organisation des détachement de l’Armée secrète (AS). dans sa région et a pris part avec eux aux combats de la Libération.

Rapport justificatif :

Adhérent au mouvement Libération-Nord – a pris une part active à l’organisation des groupements de Résistance de la région et aux opérations destinées à avancer la Libération, à la tête du détachement de Corbeil.

SOURCES

WEIBEL Georges, Antoine

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 3/12/1899
  • Ville de naissance : Paris
  • Département de naissance : Seine

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Professeur
  • Etablissement : NR
  • Ville : NR

DISTINCTION 

  • Médaille : Médaille de la Résistance
  • Grade : Simple
  • Vivant/décédé : Vivant
  • Date du décret : NR

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Statut : NR
  • Famille dans la Résistance : NR
  • Mouvement/réseau : TRIANON, MOUVEMENT DE LIBERATION NATIONALE
  • Alias : NR

Texte de la citation :

Résistant inlassable, n’a cessé de lutter clandestinement contre l’ennemi jusqu’au moment ou il a pu le faire au grand jour.

Rapport justificatif :

De 1940 à 1941, organise des groupes de Résistance dans les divers établissements scolaires où il passe.

En 1942, entre en liaison avec le Comité Anti-Déportation rattaché au Conseil national de la Résistance.

En septembre 1943, fonde à Versailles, le groupe Résistance « Trianon ».

En mars 1944, est nommé chef du Mouvement de libération nationale (MLN) pour l’arrondissement de Versailles.

En mai-juin 1944, recherché par la Gestapo, puis par la Milice réfugié à Pontchartrain, fonde de nouveaux groupes de Résistance, organise des terrains de parachutages dans la région de Pontchartrain.

En août 1944, passe les lignes allemandes, rejoint les troupes américaines et participe avec elles à des combats à la Loupe, à Chartres. Rejoint ensuite la division du général Leclerc ; participe activement à la Libération de Paris.

En octobre 1944, s’engage pour la durée de la guerre.

SOURCES

CHADEYRON Antonin

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 31/03/1895
  • Ville de naissance : Bourg-Lastic
  • Département de naissance : Puy-de-Dôme

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Instituteur
  • Etablissement : NR
  • Ville : Saint-Ouen

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Simple
  • Vivant/décédé : Vivant
  • SI décoré, date du décret : 24/04/1946

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : NR
  • Mouvement/réseau : NR
  • Statut :  NR

Texte de la citation :

Actif et courageux, a rendu les plus grands services à la Résistance en cachant des prisonniers évadés, en facilitant l’évasion d’Alsaciens incorporés dans le Wehrmacht, en procurant de faux-papiers aux réfractaires du Service du travail obligatoire (STO). A réussi à se procurer et à communiquer à l’Armée secrète (AS) des documents importants au sujets de l’horaire des trains de troupes allemandes. A été arrêté par la Gestapo et interné à Fresnes pendant 4 mois.

Rapport justificatif :

Expulsé d’Alsace (Sélestat) fin septembre 1940, est venu à Paris pour permettre à ses enfants de continuer leurs études. Bien que n’ayant adhéré officiellement à aucun mouvement de Résistance en a pas moins mené une activité de tous les jours en collaboration avec ses deux fils, tant dans le domaine de la propagande que dans celui de la diffusion des nouvelles et consignes alliés, diffusion des tracts.

A caché et hébergé chez lui un prisonnier évadé et a fait passer en zone libre en novembre 1941.

A reçu et secouru des Alsaciens incorporés dans la Wehrmacht et l’organisation Todt pour favoriser leur désertion en 1942 et 1943.

A procuré de faux-papiers à des travailleurs déportés en Allemagne et venus en permission et les a fait passer en zone libre, les adressant dans une firme de Clermont-Ferrand qui les employait.

A fourni avec la complicité de son fils aîné qui avait réussi à entré comme interprète à la délégation technique près de la région Ouest (gare Saint-Lazare) et à se faire détacher au poste directeur de cette région, des renseignements très importants, entre autres : le plan d’acheminement des trains de troupe et de matériel et les horaires prévus pour les circulations.

D’autre part, a communiqué l’état jour par jour de l’ensemble du réseau Ouest et principalement résultats des bombardements alliés sur les gares de triage et le résultats des attaques par armes de bord sur les locomotives et rames en stationnement. Tous ces renseignements étaient fournies au 2e bureau par l’intermédiaire de M. Charles Verny, un des chefs de l’OCMJ et à M. Yves Chapel un des chefs du maquis Breton.

A fourni en outre, tampons et cachets subtilisés par son fils dans les bureaux allemands.

En outre, grâce à son fils ainé, a attiré chez lui un ingénieur allemand antinazi membre du parti de l’Allemagne libre qui a beaucoup facilité sa tâche de renseignements. Par lui a pu communiquer le plan d’évacuation et de destruction du réseau ferré de la région Ouest (1943).

Dénoncé, fut arrêté par la Gestapo début février 1944, et écroué à la prison de Fresnes. Ayant nié jusqu’au bout, fut libéré après 4 mois de détention et après de multiples démarches de sa femme (alsacienne).

Son fils aîné échappa à l’arrestation en sautant par la fenêtre de sa chambre du 1er étage et gagna le maquis breton où il continua le bon combat jusqu’en octobre 1944, date à laquelle il reprit ses études à l’Université. Son 2e fils est déporté en Allemagne depuis janvier 1945.

Ancien combattant de 1914-1918, médaille militaire, Croix de guerre, déclare avoir accompli son travail parce que le devoir l’exigeait.

SOURCE

THIEDOT Maurice, Jean

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 29/08/1890
  • Ville de naissance : Troyes
  • Département de naissance : Aube

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Professeur de lycée
  • Etablissement : Lycée Rollin, devenu lycée Jacques-Decour
  • Ville : Paris 9e

DISTINCTION 

  • Proposé pour : médaille de la Résistance
  • Grade : simple
  • Vivant/décédé : vivant
  • SI décoré, date du décret : 10/01/1947

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : NR
  • Mouvement/réseau : FRONT NATIONAL, MOUVEMENTS UNIS DE RESISTANCE (MUR)
  • Statut : NR

Texte de la citation :

Professeur dont l’action a conduit vers la Résistance un grand nombre de ses élèves. Collaborateur actif de L’Université libre et des FN universitaire, a symbolisé l’esprit de Résistance.

Rapport justificatif :

A collaboré dès 1942 aux mouvements de résistance unis qui l’ont chargé de missions importantes concernant les prisonniers et les déportés. En 1943-1944, dans le cadre du Front national, il a été l’un des rédacteurs de L’Université Libre.

Au lycée Rollin, M. Thiédot a, dès 1940, affirmé publiquement sa volonté de Résistance à la fois à l’ennemi et au gouvernement de Vichy. Dès cette époque, il a entrepris auprès de ses grands élèves une propagande ouvertement anti-allemande et anti-vychissoise qui a porté des fruits puisque nombre de ses élèves sont entrés sur ses conseils dans des organisations de Résistance.

En 1943, il a créé parmi ses collègues une section du Front national universitaire ; en 1944, il a organisé une milice formée d’agents et de professeurs qui, pendant l’insurrection parisienne, a pris part activement à la lutte et particulièrement à la défense du ministère de l’Information.

Enfin, en juin 1944, a constitué le comité de Résistance du lycée Decour.

SOURCES

LUSSET Félix

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 17/04/1903
  • Ville de naissance : Rennes
  • Département de naissance : Ille-et-Vilaine

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : professeur de lycée, actuellement sous-directeur aux Affaires étrangères (Relations culturelles)
  • Etablissement : Lycée Voltaire
  • Ville : Paris 11e

DISTINCTION 

  • Proposé pour : médaille de la Résistance
  • Grade : simple
  • Vivant/décédé : vivant
  • SI décoré, date du décret : 10/01/1947

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : NR
  • Mouvement/réseau : FRONT NATIONAL
  • Statut : NR

Texte de la citation :

En mission au Mans, arrêté le 22 février 1942, relâché faute de preuves après 17h d’interrogatoire, mais obligé de prendre la fuite quelques semaines plus tard.

Rapport justificatif :

1940-1941 : dès juillet 1940, fonda la feuille clandestine Voix de France, diffusée en Ille-et-Vilaine, dans toute la Bretagne puis dans toute la zone Nord en particulier dans les milieux universitaires. Le but que se proposait Voix de France était de lutter contre l’ennemi et ses collaborateurs, d’exalter chez les Français l’esprit de Résistance et enfin de contribuer par la diffusion de conseils et de consignes, à l’organisation matérielle de la Résistance française.

1942 : la maison de M. Lusset au Mans va deveir un foyer de Résistance en même temps qu’un relai sur la route d’Afrique, de Londres, du maquis. (M. Potel, inspecteur général honoraire de l’Education nationale, lui adresse un certain nombre de jeunes gens qui grâce à lui iront grossir les armées libres. Fourniture de faux-papiers, itinéraires à suivre. Recrutement de résistants. Sabotage de véhicules allemands.

1943 : collabore avec le commandant Daum de l’Armée secrète, organise la Résistance dans la Sarthe. Encadrement des groupes spontanément formés, établissant une liaison avec l’état-major local. Arrêté en 1943 au Mans, relâché.

1944 : continue l’action à Paris. Adhère au Front national. Prend part aux manifestations anti-allemandes dans les quartiers populaires de Belleville et de la République. En contact avec un corps franc dont il aura le commandement à partir du 18 août, participe à plusieurs engagements dans la région de Vincennes et Saint-Mandé lors de la Libération. Exécuta dans les semaines qui suivirent les habituelles opérations de police et d’épuration.

SOURCES