MARCHAIS Jacques

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 29/04/1914
  • Ville de naissance : NR
  • Département de naissance : NR

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Ex-élève
  • Etablissement : NR
  • Ville : Suresnes

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Croix de guerre
  • Vivant/décédé : Décédé (à titre posthume)
  • SI décoré, date du décret :NR

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : forces françaises combattantes (FFC)
  • Mouvement/réseau : NR
  • Statut : déporté résistant

Rapport justificatif :

Assassiné par les Allemands, le 19 août 1944, à Rueil, au début des combats pour la Libération de cette ville.

SOURCES

EISEMAN Pierre-Joseph

ÉTAT-CIVIL

· Date de naissance : 02/04/1923

· Ville de naissance : Paris

· Département de naissance : Seine

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

· Situation administrative : Elève

· Etablissement : Lycée Louis-le-Grand

· Ville : Paris 5e

DISTINCTION

· Proposé pour : Médaille de la Résistance

· Grade : Avec rosette

· Vivant/décédé : Décédé (à titre posthume)

· SI décoré, date du décret : 23/07/1965

FAITS DE RÉSISTANCE

· Alias : NR

· Famille dans la Résistance : forces françaises combattantes (FFC), déportés et internés de la résistance (DIR)

· Mouvement/réseau : CENTURIE, THERMOPYLES

· Statut : Interné résistant

Texte de la citation :

Jeune lycéen, fusillé par les Allemands, dans des conditions particulièrement odieuses, le 10 juin 1944, alors qu’avec un groupe de camarades, il tentait de rejoindre les Forces françaises de l’Intérieur (FFI).

Rapport justificatif :

Appartenait à une organisation de Résistance qui regroupait des éléments appartenant aux rétablissements scolaires parisiens. Il devait rejoindre le maquis le 9 Juin 1944. Aux environs d’Orléans, le 8 Juin, un noyau se constitua qui hébergé à la ferme du BY, relai prévu. Le groupe fut dénoncé par un traitre et surpris à l’aube du lendemain par un détachement allemand de 120 hommes. Tous les membres du groupe, élèves de lycées parisiens de 17 à 20 ans, furent fusillés dans des conditions particulièrement odieuses, le 10 Juin 1944 à la Ferté Saint-Aubin.

SOURCES

· Archives nationales, F17 16076

· Mémoire des hommes (https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/)

LAPIERRE Georges, Anatole

Source : Maitron

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance :28/02/1886
  • Ville de naissance : Courtavant
  • Département de naissance : Aube

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Directeur d’école
  • Etablissement : Ecole primaire
  • Ville : paris

DISTINCTION 

  • Proposé pour : médaille de la Résistance
  • Grade : avec rosette
  • Vivant/décédé : Décédé (à titre posthume)
  • SI décoré, date du décret : 29/11/1946

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias :NR
  • Famille dans la Résistance : forces françaises combattantes (FFC), déportés et internés de la résistance (DIR)
  • Mouvement/réseau : CND CASTILLE
  • Statut :  déporté résistant

Texte de la citation :

Instituteur animé d’un admirable esprit de civisme. Dès 1941 s’est donné entièrement à la lutte pour la ?. Utilisant la parfaite connaissance du milieu de l’enseignement primaire que lui valait son poste de sécrétaire du syndicat national des instituteurs, a commencé à constituer dans tout le pays des groupes d’information et de Résistance, les a animés de sa foi tenace et les a dressés pour la défenses de la liberté.

Arrêté par la Gestapo en mars 1943 a, dans les prisons et dans les camps, donné l’exemple d’un courage tranquille et résolu. Malgré privations et les sévices, n’a cessé de soutenir le moral de ses compagnons de captivité en leur faisant partager sa certitude de la victoire et son ardeur à travailler au relèvement de la France.

Rapport justificatif :

Directeur d’école primaire à Paris, Lapierre, qui n’a jamais voulu accepter la défaite et la collaboration, est entré en contact dès 1941 avec divers éléments de Résistance. Utilisant sa profonde connaissance des milieux instituteurs, – il était sécrétaire du syndicat national des instituteurs – et aussi les liaisons personnelles qu’il avait avec nombre de sécrétaires de syndicats départementaux, Lapierre a voulu constituer une organisation de Résistance de l’enseignement qui, par les instituteurs, s’étendrait à toute la France.

Incarcéré à Troyes, puis à Fresnes, déporté en Allemagne le 13 septembre 1943, Lapierre passa successivement aux camps de Sarrebruck Oranienbourg, Natzweiler, et Dachau, donnant par son courage tranquille, sa foi en la victoire, son civisme inébranlable, un magnifique exemple à tous les Français déportés. Malgré les brimades et les sévices, malgré la faim et le froid, il n’a cessé de penser à la reconstruction française d’après la Libération, soutenant ses compagnons, et les encouragent à travailler pour l’organisation d’une société plus juste et plus fraternelle.

Mort d’épuisement et de mauvais traitements au camp de Dachau en février 1945.

SOURCES

MAENHAUT Raymond

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 12/03/1924
  • Ville de naissance : Vermeilles
  • Département de naissance : Pas de Calais

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Ex-élève
  • Etablissement : Lycée Henri IV
  • Ville : Paris 5e

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la resistance
  • Grade : avec rosette
  • Vivant/décédé : vivant
  • SI décoré, date du décret : 02/09/1959

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias :
  • Famille dans la Résistance :forces françaises combattantes (FFC)
  • Mouvement/réseau : THERMOPYLES
  • Statut :  interné résistant

Texte de la citation :

Jeune étudiant, appartenant à une organisation de Résistance universitaire. Fusillé dans des circonstances particulièrement odieuses, alors qu’il allait rejoindre les Forces francaises de l’intérieur (FFI).

Rapport justificatif :

Appartenait à une organisation de Résistance qui groupait des éléments aux établissements scolaires parisiens. Il devait rejoindre le maquis le 9 juin, un noyau se constitua qui fut hébérgé à la ferme de By, relai prévu. Le groupe fut dénoncé par un traitre et surpris à l’aybe du lendemain par un détachement allemand de 120 hommes. Tous les membres du groupe, élèves de lycées parisiens de 17 à 20 ans, furent fusillés dans des conditions particulièrement odieuses, le 10 juin 1944, à la Ferté-Saint-Aubin.

SOURCES

MARON Suzanne

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 04/08/1914
  • Ville de naissance : Saint-Maurice-de-Beynost
  • Département de naissance : Ain

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Professeur
  • Etablissement : Lycée Jean-de-la-Fontaine
  • Ville : Paris 16e

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Simple
  • Vivant/décédé : Vivant
  • SI décoré, date du décret : NR

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias :
  • Famille dans la Résistance :forces françaises combattantes (FFC)
  • Mouvement/réseau : SHELBURN
  • Statut :  déporté résistant

Texte de la citation :

Résistant de la première heure. S’est toujours donné sans compter et avec un complet mépris du danger au cours des diverses missions qui lui furent confiées. Condamné à 3 ans de travaux forcés et déporté pour avoir abrité un parachutiste anglais.

Rapport justificatif :

Arrêté le 17 février 1944 par la Gestapo a été internée à Fresnes à partir de cette date, puis condamnée à 5 ans de travaux forcés pour avoir accueilli un aviateur anglais. Déporté en Allemagne.

SOURCES

LEGRAND Louis, Eugène

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 15/07/1902
  • Ville de naissance : NR
  • Département de naissance : NR

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Directeur d’école
  • Etablissement : Ecole primaire
  • Ville : Ablon

DISTINCTION 

  • Médaille : Médaille de la Résistance
  • Grade : Simple
  • Vivant/décédé : Vivant
  • Date du décret : 10/01/1947

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : Paray
  • Famille dans la Résistance : forces françaises combattantes (FFC), forces françaises de l’intérieur (FFI)
  • Mouvement : BRUTUS, LIBERATION-NORD
  • Statut : NR

Texte de la citation :

Entré dans la Résistance fin 1942, s’est dépensé sans compter pour fournir en faux-papiers aux réfractaires et patriotes, pour héberger des aviateurs alliés. A contribué activement à l’organisation des détachement de l’Armée secrète (AS). dans sa région et a pris part avec eux aux combats de la Libération.

Rapport justificatif :

Adhérent au mouvement Libération-Nord – a pris une part active à l’organisation des groupements de Résistance de la région et aux opérations destinées à avancer la Libération, à la tête du détachement de Corbeil.

SOURCES

VIDALENC Georges, Joseph

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 09/10/1885
  • Ville de naissance : Paris
  • Département de naissance : Seine

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Professeur d’école primaire supérieure
  • Etablissement : NR
  • Ville : Paris

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Avec Rosette
  • Vivant/décédé : Vivant
  • SI décoré, date du décret : 29/11/1946

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : Forces françaises combattantes (FFC), forces françaises libres (FFL)
  • Mouvement/réseau : CND CASTILLE
  • Statut : NR

Texte de la citation :

Professeur, ancien secrétaire du syndicat des professeurs d’école primaire supérieure. Dès 1941, s’est donné entièrement à la lutte pour la Résistance. A contribué activement à l’organisation de groupes d’information et de Résistance dans l’enseignement primaire, a accompli de délicates et dangereuses missions de liaison avec les groupements départementaux. Arrêté par la Gestapo le 2 mars 1943 a toujours fait preuve dans les prisons et dans les camps de beaucoup de courage et de fermeté donnant à tous un bel exemple de civisme.

Rapport justificatif :

Professeur d’école primaire supérieure à Paris ancien secrétaire du syndicat des professeurs d’EPS. Vidalenc est entré dans la Résistance dès 1941, refusant d’accepter la défaite définitive de la France et la honte de la collaboration. A travaillé en liaison notament avec Bloch-Masquart de l’Organisation civile et militaire (OCM) et Kirchmayer de Patrium Recuperare.

A partir de 1942 a travaillé en étroite liaison avec René Paty et Georges Lapierre secrétaire du syndicat national des instituteurs, pour constituer un groupe de Résistance de l’enseignement. Il aida Lapierre et Paty à constituer un réseau, qui part les instituteurs pouvait s’étendre sur les deux zones. Cette organisation devait d’abord saboter les instructions de la politique de Vichy et maintenir le culte de la République et de la liberté dans le corps enseignant, et par lui dans tout le pays. Elle devait faire une contre-propagande pour combattre l’influence de la presse et de la radio officielle et du ministre Bonnard, elle devait aussi recueillir toutes les informations politiques, culturelles et militaires pour les transmettre au CL de Londres, elle devait enfin suivant les possibilités, organiser ou appuyer les Groupes de Résistance susceptibles d’agir militairement le moment venu.

L’organisation était en place dans 45 départements des 2 zones au moment de l’arrestation de Paty et de Lapierre le 2 mars 1943. Quoique ébranlée, elle ne fut pas détruite et continua sa besogne. Incarcéré à Fresnes, le 2 mars 1943, M.Vidalenc fut déporté en Allemagne le 13 septembre 1943 et passa successivement aux camps de Sarrebrück, Oranienbourg, Berger-Belsen.

En prison comme dans les camps, il donna à ses camarades captifs un bel exemple de courage tranquille et de civisme, dédaignant les brimades, les sévices, les privations, soucieux seulement de la Libération et de la Reconstruction française. Rapatrié au moment de l’avance alliée.

SOURCES

LUGEZ Léonie

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 05/03/1898
  • Ville de naissance : Paris
  • Département de naissance : Ile-de-France

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Directrice d’école
  • Etablissement : NR
  • Ville : Paris

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : simple
  • Vivant/décédé : décédée
  • SI décoré, date du décret : NR

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias :NR
  • Famille dans la Résistance :Forces françaises combattantes (FFC)
  • Mouvement/réseau : NR
  • Statut :  NR

Texte de la citation :

Résistant d’un courage tranquille et d’un admirable sang-froid. A caché et nourri pendant 8 mois un officier du 2e bureau dont la tête était mise à prix et que recherchait la Gestapo.

Rapport justificatif :

A caché et nourri pendant 8 mois un officier du 2e Bureau dont la tête était mise à prix, ainsi que sa femme, recherchée par la Gestapo. Le courage de cette dernière est d’autat plus digne d’admiration que Mme Lugez est mariée et a une petite fille.

SOURCES

BIGOT René

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 1er/01/1921
  • Ville de naissance : Alençon
  • Département de naissance : Orne

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Elève
  • Etablissement : Ecole normale supérieure
  • Ville : Paris 5e

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : avec rosette
  • Vivant/décédé : décédé (à titre posthume)
  • SI décoré, date du décret : 10/01/1947

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : forces françaises combattantes (FFC), déportés et internés de la résistance (DIR)
  • Mouvement/réseau : ACTION A
  • Statut : déporté résistant

Texte de la citation :

Elève de l’Ecole normale supérieure, membre d’un réseau de BOA dont il était l’homme de confiance, a toujours fait preuve du plus grand courage. Arrêté, affreusement torturé, n’a livré aucun secret. Mort au camp de Sachssenhausen.

Rapport justificatif :

Entré dans la clandestinité à partir de juillet 1943, dans le département de l’Orne, pour rejoindre le groupe commandé par Ed. Paissant, René Bigot a suivi son chef à Lille, où celui-ci, traqué par la Gestapo, avait dû se retirer. Après un stage militaire et la participation à deux opérations de parachutage, a été affecté au BOA de Lille, service du chiffre. A ce titre, il a été chargé d’assurer des liaisons régulières dans toute la région du Nord, ainsi qu’avec les trois télégraphistes en contact avec l’état-major particulier du général de Gaulle.

Homme de confiance, possédant tous les secrets de l’organisation, il s’acquitta toujours de sa tâche aec tact et courage. Arrêté par la Gestapo et affreusement torturé, n’a livré aucune indication à l’ennemi.

Déporté au camp de Sachssenheusen, il y est mort après de longs mois de captivité.

SOURCES

BETBEDER Marie

  • Date de naissance : 19/03/1899
  • Ville de naissance : Orléans
  • Département de naissance : Loiret

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Professeur
  • Etablissement : Lycée Fénelon
  • Ville : Paris 5e

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Simple
  • Vivant/décédé : Décédé (à titre posthume)
  • SI décoré, date du décret :

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : forces françaises combattantes (FFC), déportés et internés de la résistance (DIR)
  • Mouvement/réseau : SHELBURN
  • Statut : NR

Texte de la citation :

Professeur de lycée dévouée et courageuse. S’est consacrée, sans défaillance, a l’accueil, à l’hébergement et au transport hors de nos frontrières d’aviateurs alliés. Arrêtée au cours de l’une de ces missions a été déportée au camp de Ravensbrück, où elle a trouvé la mort.

Rapport justificatif :

A logé des parachutistes anglais et américains et était en rapport avec une filière qui s’occupait de les faire passer en Espagne. Fut emprisonnée a Fresnes, puis transferée a Ravensbrück, où elle mourut le 17 juin 1944.

SOURCES