EULLIOT Robert, Jean, Baptiste

ÉTAT-CIVIL

· Date de naissance : 24/01/1898

· Ville de naissance : NR

· Département de naissance : NR

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

· Situation administrative : Professeur

· Etablissement : NR

· Ville : Saint-Germain-en-Laye

DISTINCTION

· Proposé pour : Médaille de la Résistance

· Grade : Avec rosette

· Vivant/décédé : Vivant

· SI décoré, date du décret : 29/11/1946

FAITS DE RÉSISTANCE

· Alias : NR

· Famille dans la Résistance: forces françaises combattantes (FFC), forces françaises libres (FFL)

· Mouvement/réseau : SR CDLL

· Statut : NR

Texte de la citation :

Agent de renseignement et de liaison, a transmis des renseignements très imporants aux armées alliés, a participé à la diffusion de tracts clandestin, à la lutte contre le Service du travail obligatoire (STO) été d’une aide précieuse a la Résistance.

Rapport justificatif :

Agent de renseignement et de liaison. Appartenait au groupe Médric depuis sa formation. A mis ce groupe en rapport avec le groupe Baby, Decourdemanche (fusillé), Plessis à Paris, et assurait la transmission des renseignement dans les deux sens. A transmis, en particuliers les renseignements sur les usines d’Augsbourg (sous-marins : moteurs et pièces), objectif du premier bombardement de jour à grande distance exécuté par la Royal Air Force (RAF). Contact avec la BCRA (aspirant Taupin) et en dernier lieu avec le lieutenant parachutiste Emily appartenant au plan Sussex. Aide aux réfractaires ; fausses identités (abbé BAUDOING). Diffusion de tracts et journaux clandestins.

SOURCES

· Archives nationales, F17 16077

· Mémoire des hommes (https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/)

CHADEYRON Antonin

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 31/03/1895
  • Ville de naissance : Bourg-Lastic
  • Département de naissance : Puy-de-Dôme

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Instituteur
  • Etablissement : NR
  • Ville : Saint-Ouen

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Simple
  • Vivant/décédé : Vivant
  • SI décoré, date du décret : 24/04/1946

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : NR
  • Mouvement/réseau : NR
  • Statut :  NR

Texte de la citation :

Actif et courageux, a rendu les plus grands services à la Résistance en cachant des prisonniers évadés, en facilitant l’évasion d’Alsaciens incorporés dans le Wehrmacht, en procurant de faux-papiers aux réfractaires du Service du travail obligatoire (STO). A réussi à se procurer et à communiquer à l’Armée secrète (AS) des documents importants au sujets de l’horaire des trains de troupes allemandes. A été arrêté par la Gestapo et interné à Fresnes pendant 4 mois.

Rapport justificatif :

Expulsé d’Alsace (Sélestat) fin septembre 1940, est venu à Paris pour permettre à ses enfants de continuer leurs études. Bien que n’ayant adhéré officiellement à aucun mouvement de Résistance en a pas moins mené une activité de tous les jours en collaboration avec ses deux fils, tant dans le domaine de la propagande que dans celui de la diffusion des nouvelles et consignes alliés, diffusion des tracts.

A caché et hébergé chez lui un prisonnier évadé et a fait passer en zone libre en novembre 1941.

A reçu et secouru des Alsaciens incorporés dans la Wehrmacht et l’organisation Todt pour favoriser leur désertion en 1942 et 1943.

A procuré de faux-papiers à des travailleurs déportés en Allemagne et venus en permission et les a fait passer en zone libre, les adressant dans une firme de Clermont-Ferrand qui les employait.

A fourni avec la complicité de son fils aîné qui avait réussi à entré comme interprète à la délégation technique près de la région Ouest (gare Saint-Lazare) et à se faire détacher au poste directeur de cette région, des renseignements très importants, entre autres : le plan d’acheminement des trains de troupe et de matériel et les horaires prévus pour les circulations.

D’autre part, a communiqué l’état jour par jour de l’ensemble du réseau Ouest et principalement résultats des bombardements alliés sur les gares de triage et le résultats des attaques par armes de bord sur les locomotives et rames en stationnement. Tous ces renseignements étaient fournies au 2e bureau par l’intermédiaire de M. Charles Verny, un des chefs de l’OCMJ et à M. Yves Chapel un des chefs du maquis Breton.

A fourni en outre, tampons et cachets subtilisés par son fils dans les bureaux allemands.

En outre, grâce à son fils ainé, a attiré chez lui un ingénieur allemand antinazi membre du parti de l’Allemagne libre qui a beaucoup facilité sa tâche de renseignements. Par lui a pu communiquer le plan d’évacuation et de destruction du réseau ferré de la région Ouest (1943).

Dénoncé, fut arrêté par la Gestapo début février 1944, et écroué à la prison de Fresnes. Ayant nié jusqu’au bout, fut libéré après 4 mois de détention et après de multiples démarches de sa femme (alsacienne).

Son fils aîné échappa à l’arrestation en sautant par la fenêtre de sa chambre du 1er étage et gagna le maquis breton où il continua le bon combat jusqu’en octobre 1944, date à laquelle il reprit ses études à l’Université. Son 2e fils est déporté en Allemagne depuis janvier 1945.

Ancien combattant de 1914-1918, médaille militaire, Croix de guerre, déclare avoir accompli son travail parce que le devoir l’exigeait.

SOURCE

VIDALENC Georges, Joseph

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 09/10/1885
  • Ville de naissance : Paris
  • Département de naissance : Seine

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Professeur d’école primaire supérieure
  • Etablissement : NR
  • Ville : Paris

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Avec Rosette
  • Vivant/décédé : Vivant
  • SI décoré, date du décret : 29/11/1946

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : Forces françaises combattantes (FFC), forces françaises libres (FFL)
  • Mouvement/réseau : CND CASTILLE
  • Statut : NR

Texte de la citation :

Professeur, ancien secrétaire du syndicat des professeurs d’école primaire supérieure. Dès 1941, s’est donné entièrement à la lutte pour la Résistance. A contribué activement à l’organisation de groupes d’information et de Résistance dans l’enseignement primaire, a accompli de délicates et dangereuses missions de liaison avec les groupements départementaux. Arrêté par la Gestapo le 2 mars 1943 a toujours fait preuve dans les prisons et dans les camps de beaucoup de courage et de fermeté donnant à tous un bel exemple de civisme.

Rapport justificatif :

Professeur d’école primaire supérieure à Paris ancien secrétaire du syndicat des professeurs d’EPS. Vidalenc est entré dans la Résistance dès 1941, refusant d’accepter la défaite définitive de la France et la honte de la collaboration. A travaillé en liaison notament avec Bloch-Masquart de l’Organisation civile et militaire (OCM) et Kirchmayer de Patrium Recuperare.

A partir de 1942 a travaillé en étroite liaison avec René Paty et Georges Lapierre secrétaire du syndicat national des instituteurs, pour constituer un groupe de Résistance de l’enseignement. Il aida Lapierre et Paty à constituer un réseau, qui part les instituteurs pouvait s’étendre sur les deux zones. Cette organisation devait d’abord saboter les instructions de la politique de Vichy et maintenir le culte de la République et de la liberté dans le corps enseignant, et par lui dans tout le pays. Elle devait faire une contre-propagande pour combattre l’influence de la presse et de la radio officielle et du ministre Bonnard, elle devait aussi recueillir toutes les informations politiques, culturelles et militaires pour les transmettre au CL de Londres, elle devait enfin suivant les possibilités, organiser ou appuyer les Groupes de Résistance susceptibles d’agir militairement le moment venu.

L’organisation était en place dans 45 départements des 2 zones au moment de l’arrestation de Paty et de Lapierre le 2 mars 1943. Quoique ébranlée, elle ne fut pas détruite et continua sa besogne. Incarcéré à Fresnes, le 2 mars 1943, M.Vidalenc fut déporté en Allemagne le 13 septembre 1943 et passa successivement aux camps de Sarrebrück, Oranienbourg, Berger-Belsen.

En prison comme dans les camps, il donna à ses camarades captifs un bel exemple de courage tranquille et de civisme, dédaignant les brimades, les sévices, les privations, soucieux seulement de la Libération et de la Reconstruction française. Rapatrié au moment de l’avance alliée.

SOURCES

THIEDOT Maurice, Jean

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 29/08/1890
  • Ville de naissance : Troyes
  • Département de naissance : Aube

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Professeur de lycée
  • Etablissement : Lycée Rollin, devenu lycée Jacques-Decour
  • Ville : Paris 9e

DISTINCTION 

  • Proposé pour : médaille de la Résistance
  • Grade : simple
  • Vivant/décédé : vivant
  • SI décoré, date du décret : 10/01/1947

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : NR
  • Mouvement/réseau : FRONT NATIONAL, MOUVEMENTS UNIS DE RESISTANCE (MUR)
  • Statut : NR

Texte de la citation :

Professeur dont l’action a conduit vers la Résistance un grand nombre de ses élèves. Collaborateur actif de L’Université libre et des FN universitaire, a symbolisé l’esprit de Résistance.

Rapport justificatif :

A collaboré dès 1942 aux mouvements de résistance unis qui l’ont chargé de missions importantes concernant les prisonniers et les déportés. En 1943-1944, dans le cadre du Front national, il a été l’un des rédacteurs de L’Université Libre.

Au lycée Rollin, M. Thiédot a, dès 1940, affirmé publiquement sa volonté de Résistance à la fois à l’ennemi et au gouvernement de Vichy. Dès cette époque, il a entrepris auprès de ses grands élèves une propagande ouvertement anti-allemande et anti-vychissoise qui a porté des fruits puisque nombre de ses élèves sont entrés sur ses conseils dans des organisations de Résistance.

En 1943, il a créé parmi ses collègues une section du Front national universitaire ; en 1944, il a organisé une milice formée d’agents et de professeurs qui, pendant l’insurrection parisienne, a pris part activement à la lutte et particulièrement à la défense du ministère de l’Information.

Enfin, en juin 1944, a constitué le comité de Résistance du lycée Decour.

SOURCES

PICARD Yvonne

Source : Archives de la préfectue de police de Paris / Mémoire Vive

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 1er/08/1920
  • Ville de naissance : Athènes, à l’Ecole française d’archéologie, dont son père était directeur
  • Pays de naissance : Grèce

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Professeure de lycée
  • Etablissement : Lycée de jeunes filles de Sèvres
  • Ville : Sèvres (Seine-et-Oise)

DISTINCTION 

  • Proposé pour : médaille de la Résistance
  • Grade : NR
  • Vivant/décédé : décédée (à titre posthume)
  • SI décoré, date du décret : 22/09/1945

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : NR
  • Mouvement/réseau : NR
  • Statut : NR

Texte de la citation :

A pris une part active à la diffusion de la presse anti-hitlérienne et notamment le journal L’Université libre. Arrêtée et déportée en Allemagne en juin 1942, elle est morte au camp d’Auschwitz, au début de 1943. S’était engagée dans l’action avec simplicité, sans souci des risques ni des dangers. A fait preuve pendant la durée de sa détention du plus bel esprit de sacrifice et de dévouement.

Rapport justificatif :

Mlle Yvonne Picard, déléguée au lycée de Sèvres, du 1er janvier 1942 au 19 juin 1942.

Entrée dans une organisation de Résistance, Mlle Picard a pris une part très active à la diffusion de la presse anti-hitlérienne et notamment de L’Université libre. Sur dénonciation, une perquisition a été faite à son domicile et a amené la découverte d’un grand nombre de tracts. Mlle Picard a été arrêtée par la police de Vichy le 20 juin 1942. Elle a été livrée aux Allemands fin juillet. Elle a été transférée ensuite au fort de Romainville jusqu’en janvier 1943 puis dirigée sur Compiègne et enfin sur le camp d’Auschwitz. A été l’objet dans ce camp des plus durs traitements et a été contrainte de se livrer à des travaux particulièrement péibles : assèchement des marais, travaux de terrassement, etc.

Mlle Picard n’a pu résister à cette vie exténuante et est décédée au camp d’Auschwitz vers la mi-mars, sans que l’on puisse préciser la date exacte de sa mort. Au cours de sa détention, elle fait preuve des plus hautes qualités morales, ayant le souci permanent de tenir son esprit au contact philosophique et littéraire de ses maîtres les plus qualifiés. Sa conversation et son jugement étaient le plus grand réconfort pour ses compagnes de captivité. Toutes sont unanimes à déclarer qu’elle s’était engagée dans l’action avec la plus grande simplicité, sans aucun souci des risques ni des dangers qu’elle pouvati courir.

SOURCES

LUSSET Félix

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 17/04/1903
  • Ville de naissance : Rennes
  • Département de naissance : Ille-et-Vilaine

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : professeur de lycée, actuellement sous-directeur aux Affaires étrangères (Relations culturelles)
  • Etablissement : Lycée Voltaire
  • Ville : Paris 11e

DISTINCTION 

  • Proposé pour : médaille de la Résistance
  • Grade : simple
  • Vivant/décédé : vivant
  • SI décoré, date du décret : 10/01/1947

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : NR
  • Mouvement/réseau : FRONT NATIONAL
  • Statut : NR

Texte de la citation :

En mission au Mans, arrêté le 22 février 1942, relâché faute de preuves après 17h d’interrogatoire, mais obligé de prendre la fuite quelques semaines plus tard.

Rapport justificatif :

1940-1941 : dès juillet 1940, fonda la feuille clandestine Voix de France, diffusée en Ille-et-Vilaine, dans toute la Bretagne puis dans toute la zone Nord en particulier dans les milieux universitaires. Le but que se proposait Voix de France était de lutter contre l’ennemi et ses collaborateurs, d’exalter chez les Français l’esprit de Résistance et enfin de contribuer par la diffusion de conseils et de consignes, à l’organisation matérielle de la Résistance française.

1942 : la maison de M. Lusset au Mans va deveir un foyer de Résistance en même temps qu’un relai sur la route d’Afrique, de Londres, du maquis. (M. Potel, inspecteur général honoraire de l’Education nationale, lui adresse un certain nombre de jeunes gens qui grâce à lui iront grossir les armées libres. Fourniture de faux-papiers, itinéraires à suivre. Recrutement de résistants. Sabotage de véhicules allemands.

1943 : collabore avec le commandant Daum de l’Armée secrète, organise la Résistance dans la Sarthe. Encadrement des groupes spontanément formés, établissant une liaison avec l’état-major local. Arrêté en 1943 au Mans, relâché.

1944 : continue l’action à Paris. Adhère au Front national. Prend part aux manifestations anti-allemandes dans les quartiers populaires de Belleville et de la République. En contact avec un corps franc dont il aura le commandement à partir du 18 août, participe à plusieurs engagements dans la région de Vincennes et Saint-Mandé lors de la Libération. Exécuta dans les semaines qui suivirent les habituelles opérations de police et d’épuration.

SOURCES

CREUZET Micheline

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 28/01/1925
  • Ville de naissance : Paris
  • Département de naissance : Seine

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Assistante sociale, ancienne élève
  • Etablissement : lycée de jeunes filles de Saint-Germain-en-Laye, dit lycée Claude-Debussy
  • Ville : Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise)

DISTINCTION 

  • Proposé pour : médaille de la Résistance
  • Grade : simple
  • Vivant/décédé : vivante
  • SI décoré, date du décret : 20/11/1946

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : NR
  • Mouvement/réseau : NR
  • Statut : NR

Texte de la citation :

Membre du groupe local de Résistance. Assurait les liaisons avec Paris. A contribué largement à la diffusion des journaux clandestins. A fait preuve de beaucoup de sang-froid et de courage dans l’accomplissement des missions qui lui furent confiées.

Rapport justificatif :

NR

SOURCES

GUGLIELMO Raymond

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 25/05/1923
  • Ville de naissance : Paris
  • Département de naissance : Seine

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Ex-élève puis instituteur suppléant
  • Etablissement : Lycée Henri IV puis collège Colbert
  • Ville : Paris 5e puis Paris 10e

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Simple
  • Vivant/décédé : Vivant
  • SI décoré, date du décret : 10/01/1947

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : Résistance intérieure française (RIF)
  • Mouvement/réseau : FRONT NATIONAL
  • Statut : NR  

Texte de la citation :

Jeune étudiant ayant fondé, dès 1940, un centre de résistance au lycée Henri IV. Arrêté à deux reprises, a poursuivi son action avec courage et énergie.

Rapport justificatif :

A fondé dès 1940, en liaison avec un groupe d’étudiants, un centre de résistance au lycée Henri IV, diffusant tracts et journaux et protestant contre les arrestations de professeurs et d’étudiants.

Arrêté le 26 novembre 1940, a été détenu à Fresnes pendant 8 mois. Libéré, il a fondé la première cellule du Front national étudiant.

Son activité lui vaut une seconde arrestation le 11 mars 1942 ; au dépôt pendant un moi et demi comme détenu politique. A sa sortie, il a poursuivi son activité au Front national.

SOURCES

POSNER-LANDY Wanda

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 26 Avril 1895
  • Ville de naissance : Paris
  • Département de naissance : Seine

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Institutrice-adjointe
  • Etablissement : NR
  • Ville : Paris

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Avec rosette
  • Vivant/décédé : Vivant
  • SI décoré, date du décret : 10/01/1947

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : NR
  • Mouvement/réseau : NR
  • Statut : NR

Texte de la citation :

Entrée dans la Résistance dès le début, y a fait preuve de beaucoup d’activité et de courage, en diffusant tracts et journaux en aidant à hébérger patriotes, réfractaires, en mettant son appartement au service des organisations clandestines. Arrêtée par la Gestapo en avril 1944, incarcerée et torturée à Fresnes, a été par la suite déportée en Allemagne avec ses deux frères et sa belle-soeur. N’a échappé à la mort au camp de Ravensbrück que grâce à l’intervention de la Croix-Rouge suédoise en avril 1945.

Rapport justificatif :

NR

SOURCES

DESOILLE Henri, Marie, Félix, Emile

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 11/12/1900
  • Ville de naissance : Paris 8e
  • Département de naissance : Seine

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Préparateur au cours de médecine légale
  • Etablissement : Faculté de Médecine de Paris
  • Ville : Paris 6e

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Simple
  • Vivant/décédé : Non renseigné
  • SI décoré, date du décret : 31/03/1947

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : Non renseigné
  • Famille dans la Résistance : Forces françaises combattantes (FFC), déportés et internés de la résistance (DIR)
  • Mouvement/réseau : JOHNY
  • Statut : déporté résistant

Texte de la citation :

Résistant de la première heure, membre actif d’un réseau de la France combattante. A été arrêté par la Gestapo. Déporté, est revenu après 3 ans de captivité pendant lesquels sont attitude n’a cessé d’être digne des plus grands éloges.

Rapport justificatif :

A été arrêté par la Gestapo le 29 avril 1942. Emprisonné à Fresnes pendant 16 mois, dont 14 au secret, il fut ensuite transféré pendant trois mois au camp d’otages de Romainville, où il eut la chance d’échapper à la fusillade du 2 octobre 1943. Puis il fut déporté en Allemagne, dont il est revenu le 19 mai 1945, après 3 ans de captivité.

Résistant dès le début, Henri Desoille avait été trahi par un de ses aides. Parmi les actes de Résistance à son actif, on peut retenir les suivants :

Aussitôt après l’Armistice, Henri Desoille constituait deux dépôts d’armes, l’un chez lui, que les Allemands ne trouvèrent pas lors de la perquisition qui suivit son arrestation et qui fut utilisé par ses fils à la Libération ; l’autre avec le docteur Hausser, qu’il cacha à l’Institut médico-légal.

Il constitua également un stock de médicaments en prévision du jour de la Libération.

Puis Henri Desoille réussit à entrer en liaison avec plusieurs groupes de résistants, notamment avec les Sapeurs-Pompiers de Paris et les cheminots, qui recueillaient d’importants renseignements sur les mouvements de l’armée allemande.

Après avoir établi en 1941 le contact avec l’état-major du général de Gaulle à Londres par l’intermédiaire du capitaine M…, Henri Desoille, grâce aux indications de ce dernier, put transmettre régulièrement ces renseignements. Il faisait partie du réseau Johny, sous le n° Johny 110.

SOURCES