HOULGATTE Jacques

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 21/11/1920
  • Ville de naissance : Saint-Maur
  • Département de naissance : Seine

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Elève
  • Etablissement : Collège Arago
  • Ville : Paris 12e

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Croix de Guerre
  • Vivant/décédé : Décédé (à titre posthume)
  • SI décoré, date du décret : NR

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : forces françaises de l’intérieur (FFI)
  • Mouvement/réseau : NR
  • Statut : NR

Rapport justificatif :

S’est engagé en 1939 à la déclaration de la guerre. Faisait parti d’un groupe de Résistance de Saint-Etienne. S’est engagé comme sous-officier de reserve au 5e regiment de Chasseurs d’Afrique que lors du passage de se régiment à Saint-Etienne en septembre 1944. Mort héroiquement pour la France en Alsace le 12 janvier 1945 comme sous-officier chef de char au 5e Chasseurs d’Afrique. Déjà titulaire de plusieurs citations, a été cité à l’ordre de la 1re armée francaise a titre posthume le 1er mai 1945 avec le motif suivant : « sous-officier de reserve d’une haute valeur morale »

SOURCES

SERBAT Andréa, Pâquerette

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 24/03/1913
  • Ville de naissance : Rivière
  • Département de naissance : Pas-de-Calais

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Institutrice
  • Etablissement : Ecole primaire, 31 rue Saint-Bernard
  • Ville : Paris 11e

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Simple
  • Vivant/décédé : Vivante
  • SI décoré, date du décret : NR

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : Hélène
  • Famille dans la Résistance : NR
  • Mouvement/réseau : FRANCS-TIREURS ET PARTISANS
  • Statut : NR

Texte de la citation :

Entrée dans la Résistance en 1943 a rendu des services en hébergement des résistants. En congé en 1944 s’est consacrée antièrement aux groupes FTPF comme secrétaire-courrier. A rempli avec beaucoup d’intelligence et de dévouement de nombreuses missions de liaison, délicates, dangereuses, dans la Savoie puis en Dordogne et dans la région toulousaine.

Rapport justificatif :

Pendant les années 1943-1944 a hébergé plusieurs des résistants que la Gestapo recherchait, ou qui venaient faire des coups en main contre les allemands. En 1944, a partir de février,a obtenu un congé pour convenances personnnelles et a servi dans les Francs-tireurs et partisans (FTP) comme secrétaire-courrier ; tapait rapports, ordres et instructions qu’elle portait ensuite en Savoie, Haute-Savoie, puis en Dordogne et dans la région toulousaine.

SOURCES

VIEILLARD Henri

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 3/01/1909
  • Ville de naissance : Pastel
  • Département de naissance : Oise

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Instituteur
  • Etablissement : Ecole primaire
  • Ville : Paris 17e

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Simple
  • Vivant/décédé : Vivant
  • SI décoré, date du décret : NR

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : NR
  • Mouvement/réseau : NR
  • Statut : NR

Texte de la citation :

A rendu de grands services à la Résistance en hébergeant des Israélites et en acomplissant de nombreuses et dangereuses liaisons entre maquis des Alpes et Paris. A toujours fait preuve d’initiative et de courage

Rapport justificatif :

En congé de longue durée en Dordogne jusqu’au 1er mai 1944.

A hebergé des réfractaires du Service du travail obligatoire (STO) a caché en particulier un jeune aspirant de marine de la classe 1942, TITEULIN Bernard, actuellement à l’Ecole navale, recherché alors par la Gestapo.

A ensuite servi de liaison entre un maquis des Alpes et Paris pour l’acheminement des lettres, paquets et colis de vêtements. Le chef de l’organisation étant disparu, vraissemblablement déporté en Allemagne, M. Vieillard fournira dès que possible une attestation signée de lui. De plus, il a caché et hébergé des familles juives de Paris, recherchés par les Allemands, dont certains membres avaient deja éte déportés (familles KAHN, BERCEVITZ, LANTZ et M.BERNHEIM, bâtonnier de Strasbourg ).

M. Vieilard a été arrêté le 18 avril 1944 sur dénonciation, par les autorités allemandes qui l’ont relâché après quelques heures, la perquisition effectuée à son domicile n’ayant apporté aucunes preuves en faveur de la dénonciation.

SOURCES

VIDEAU Henri

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 12/11/1925
  • Ville de naissance : Grandvilliers
  • Département de naissance : Oise

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Elève
  • Etablissement :
  • Ville :

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Simple
  • Vivant/décédé : Décédé (à titre posthume)
  • SI décoré, date du décret : 10/01/1947

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : NR
  • Mouvement/réseau : NR
  • Statut : NR

Texte de la citation :

Jeune lycéen en relation avec le mouvement Libération Nord. Fusillé par les Allemands le 26 août 1944 avec un groupe de 11 otages.

Rapport justificatif :

Était en relation avec le mouvement Libération-Nord, a été fusillé le samedi 26 août 1944, vers 15h30, à Pierrefitte, avec un groupe de 11 otages raflés dans les maisons par les SS qui voulaient venger un des leurs.

SOURCES

WEIBEL Georges, Antoine

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 3/12/1899
  • Ville de naissance : Paris
  • Département de naissance : Seine

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Professeur
  • Etablissement : NR
  • Ville : NR

DISTINCTION 

  • Médaille : Médaille de la Résistance
  • Grade : Simple
  • Vivant/décédé : Vivant
  • Date du décret : NR

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Statut : NR
  • Famille dans la Résistance : NR
  • Mouvement/réseau : TRIANON, MOUVEMENT DE LIBERATION NATIONALE
  • Alias : NR

Texte de la citation :

Résistant inlassable, n’a cessé de lutter clandestinement contre l’ennemi jusqu’au moment ou il a pu le faire au grand jour.

Rapport justificatif :

De 1940 à 1941, organise des groupes de Résistance dans les divers établissements scolaires où il passe.

En 1942, entre en liaison avec le Comité Anti-Déportation rattaché au Conseil national de la Résistance.

En septembre 1943, fonde à Versailles, le groupe Résistance « Trianon ».

En mars 1944, est nommé chef du Mouvement de libération nationale (MLN) pour l’arrondissement de Versailles.

En mai-juin 1944, recherché par la Gestapo, puis par la Milice réfugié à Pontchartrain, fonde de nouveaux groupes de Résistance, organise des terrains de parachutages dans la région de Pontchartrain.

En août 1944, passe les lignes allemandes, rejoint les troupes américaines et participe avec elles à des combats à la Loupe, à Chartres. Rejoint ensuite la division du général Leclerc ; participe activement à la Libération de Paris.

En octobre 1944, s’engage pour la durée de la guerre.

SOURCES

THIEDOT Maurice, Jean

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 29/08/1890
  • Ville de naissance : Troyes
  • Département de naissance : Aube

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Professeur de lycée
  • Etablissement : Lycée Rollin, devenu lycée Jacques-Decour
  • Ville : Paris 9e

DISTINCTION 

  • Proposé pour : médaille de la Résistance
  • Grade : simple
  • Vivant/décédé : vivant
  • SI décoré, date du décret : 10/01/1947

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : NR
  • Mouvement/réseau : FRONT NATIONAL, MOUVEMENTS UNIS DE RESISTANCE (MUR)
  • Statut : NR

Texte de la citation :

Professeur dont l’action a conduit vers la Résistance un grand nombre de ses élèves. Collaborateur actif de L’Université libre et des FN universitaire, a symbolisé l’esprit de Résistance.

Rapport justificatif :

A collaboré dès 1942 aux mouvements de résistance unis qui l’ont chargé de missions importantes concernant les prisonniers et les déportés. En 1943-1944, dans le cadre du Front national, il a été l’un des rédacteurs de L’Université Libre.

Au lycée Rollin, M. Thiédot a, dès 1940, affirmé publiquement sa volonté de Résistance à la fois à l’ennemi et au gouvernement de Vichy. Dès cette époque, il a entrepris auprès de ses grands élèves une propagande ouvertement anti-allemande et anti-vychissoise qui a porté des fruits puisque nombre de ses élèves sont entrés sur ses conseils dans des organisations de Résistance.

En 1943, il a créé parmi ses collègues une section du Front national universitaire ; en 1944, il a organisé une milice formée d’agents et de professeurs qui, pendant l’insurrection parisienne, a pris part activement à la lutte et particulièrement à la défense du ministère de l’Information.

Enfin, en juin 1944, a constitué le comité de Résistance du lycée Decour.

SOURCES

PICARD Yvonne

Source : Archives de la préfectue de police de Paris / Mémoire Vive

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 1er/08/1920
  • Ville de naissance : Athènes, à l’Ecole française d’archéologie, dont son père était directeur
  • Pays de naissance : Grèce

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Professeure de lycée
  • Etablissement : Lycée de jeunes filles de Sèvres
  • Ville : Sèvres (Seine-et-Oise)

DISTINCTION 

  • Proposé pour : médaille de la Résistance
  • Grade : NR
  • Vivant/décédé : décédée (à titre posthume)
  • SI décoré, date du décret : 22/09/1945

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : NR
  • Mouvement/réseau : NR
  • Statut : NR

Texte de la citation :

A pris une part active à la diffusion de la presse anti-hitlérienne et notamment le journal L’Université libre. Arrêtée et déportée en Allemagne en juin 1942, elle est morte au camp d’Auschwitz, au début de 1943. S’était engagée dans l’action avec simplicité, sans souci des risques ni des dangers. A fait preuve pendant la durée de sa détention du plus bel esprit de sacrifice et de dévouement.

Rapport justificatif :

Mlle Yvonne Picard, déléguée au lycée de Sèvres, du 1er janvier 1942 au 19 juin 1942.

Entrée dans une organisation de Résistance, Mlle Picard a pris une part très active à la diffusion de la presse anti-hitlérienne et notamment de L’Université libre. Sur dénonciation, une perquisition a été faite à son domicile et a amené la découverte d’un grand nombre de tracts. Mlle Picard a été arrêtée par la police de Vichy le 20 juin 1942. Elle a été livrée aux Allemands fin juillet. Elle a été transférée ensuite au fort de Romainville jusqu’en janvier 1943 puis dirigée sur Compiègne et enfin sur le camp d’Auschwitz. A été l’objet dans ce camp des plus durs traitements et a été contrainte de se livrer à des travaux particulièrement péibles : assèchement des marais, travaux de terrassement, etc.

Mlle Picard n’a pu résister à cette vie exténuante et est décédée au camp d’Auschwitz vers la mi-mars, sans que l’on puisse préciser la date exacte de sa mort. Au cours de sa détention, elle fait preuve des plus hautes qualités morales, ayant le souci permanent de tenir son esprit au contact philosophique et littéraire de ses maîtres les plus qualifiés. Sa conversation et son jugement étaient le plus grand réconfort pour ses compagnes de captivité. Toutes sont unanimes à déclarer qu’elle s’était engagée dans l’action avec la plus grande simplicité, sans aucun souci des risques ni des dangers qu’elle pouvati courir.

SOURCES

LUSSET Félix

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 17/04/1903
  • Ville de naissance : Rennes
  • Département de naissance : Ille-et-Vilaine

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : professeur de lycée, actuellement sous-directeur aux Affaires étrangères (Relations culturelles)
  • Etablissement : Lycée Voltaire
  • Ville : Paris 11e

DISTINCTION 

  • Proposé pour : médaille de la Résistance
  • Grade : simple
  • Vivant/décédé : vivant
  • SI décoré, date du décret : 10/01/1947

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : NR
  • Mouvement/réseau : FRONT NATIONAL
  • Statut : NR

Texte de la citation :

En mission au Mans, arrêté le 22 février 1942, relâché faute de preuves après 17h d’interrogatoire, mais obligé de prendre la fuite quelques semaines plus tard.

Rapport justificatif :

1940-1941 : dès juillet 1940, fonda la feuille clandestine Voix de France, diffusée en Ille-et-Vilaine, dans toute la Bretagne puis dans toute la zone Nord en particulier dans les milieux universitaires. Le but que se proposait Voix de France était de lutter contre l’ennemi et ses collaborateurs, d’exalter chez les Français l’esprit de Résistance et enfin de contribuer par la diffusion de conseils et de consignes, à l’organisation matérielle de la Résistance française.

1942 : la maison de M. Lusset au Mans va deveir un foyer de Résistance en même temps qu’un relai sur la route d’Afrique, de Londres, du maquis. (M. Potel, inspecteur général honoraire de l’Education nationale, lui adresse un certain nombre de jeunes gens qui grâce à lui iront grossir les armées libres. Fourniture de faux-papiers, itinéraires à suivre. Recrutement de résistants. Sabotage de véhicules allemands.

1943 : collabore avec le commandant Daum de l’Armée secrète, organise la Résistance dans la Sarthe. Encadrement des groupes spontanément formés, établissant une liaison avec l’état-major local. Arrêté en 1943 au Mans, relâché.

1944 : continue l’action à Paris. Adhère au Front national. Prend part aux manifestations anti-allemandes dans les quartiers populaires de Belleville et de la République. En contact avec un corps franc dont il aura le commandement à partir du 18 août, participe à plusieurs engagements dans la région de Vincennes et Saint-Mandé lors de la Libération. Exécuta dans les semaines qui suivirent les habituelles opérations de police et d’épuration.

SOURCES

MICHEL Hubert

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 18/03/1914
  • Ville de naissance : Prouzel
  • Département de naissance : Somme

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Instituteur
  • Etablissement : Fresnières
  • Ville : Oise

DISTINCTION 

  • Proposé pour : médaille de la Résistance
  • Grade : simple
  • Vivant/décédé : vivant
  • SI décoré, date du décret : 29/11/1946

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : déportés et internés de la résistance (DIR), résistance intérieure française (RIF)
  • Mouvement/réseau : ISOLE
  • Statut : déporté résistant

Texte de la citation :

Entré dans la Résistance déès le début. A favorisé l’évasion de prisonniers, fourni de faux-papiers, ravitaillé le maquis de sa région, soustrait des jeunes gens au STO et procuré aux organisations clandestines de précieux renseignements d’ordre militaire.

Arrêté le 7 décembre 1943, a été incarcéré à Compiègne, puis déporté en Allemagne aux camps de Buchenwald et de Mauthausen, d’où il a été libéré par les Alliés.

Rapport justificatif :

1940-1941 : favorise l’évasion de prisonniers français à Chapeaumesnil

1941-1942 : assurer le ravitaillement du maquis de Thiescourt

1942-1943 : deux relevés du camp d’Amy

7 décembre 1943 : arrêté et déporté à Buchenwald le 17 janvier 1944

22 février 1944 : déporté à Mauthausen

SOURCES

LECA Marie-Antoinette

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 30/05/1894
  • Ville de naissance : NR
  • Département de naissance : NR

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Institutrice
  • Etablissement : Enghien-les-Bains
  • Ville : Seine-et-Oise

DISTINCTION 

  • Proposé pour : médaille de la Résistance
  • Grade : simple
  • Vivant/décédé : vivante
  • SI décoré, date du décret : NR

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : NR
  • Mouvement/réseau : NR
  • Statut : NR

Texte de la citation :

NR

Rapport justificatif :

Membre du groupe de Résistance de la région Paris-Nord, Mlle Leca a été arrêtée le 14 septembre 1941 et incarcérée à la Petite Roquette du 23 septembre 1941 au 6 février 1942, sous l’inculpation d’infraction à la loi du 14 août 1941 et de complot contre la sécurité de l’Etat.

Mise en liberté provisoire pour raisons de santé, elle a fait l’objet d’une ordonnance de non-lieu rendue le 25 août 1942.

Institutrice de valeur, Mlle Leca a toujours manifesté un attachement profond à la France et à la République.

SOURCES