LAUMIERE FRANCHI Padoue, Marie

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance :09/04/1910
  • Ville de naissance :nr
  • Département de naissance : nr

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative :institutrice
  • Etablissement : école primaire
  • Ville :seine et oise

DISTINCTION 

  • Proposé pour :médaille de la résistance
  • Grade : simple
  • Vivant/décédé : vivant
  • SI décoré, date du décret : 10/01/1947

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : nr
  • Famille dans la Résistance : nr
  • Mouvement/réseau : nr
  • Statut : nr

Texte de la citation :

A milité dans les organisations de Résistance dès 1940 et y a toujours fait preuve d’intelligence et de dévouement. A témoigné d’une grande activité pour la diffusion de tracts, l’organisation de groupement et de Résistance, la recherche de renseignement et de terrains de parachutages, l’hébergement de parachutistes, le ravitaillement du maquis. A rempli un grand nombre de missions délicates avec un complet mépris du danger.

Rapport justificatif :

A milité dans les organisation de la Résistance dès 1940. A participé a divers actions telles que : transport de journaux clandestins, d’armes et d’explosifs, organisation de groupement de Résistance, renseignement sur les mouvement de troupes allemandes, recherche de terrains d’atterissage, ramassages de parachutiste valides ou blessés, organisation de la désertion des Alsaciens-Lorrains mobilisés dans l’armée allemande, ravitaillement du maquis de la forêt de Sénart.

SOURCES

MARCHAIS Lucien

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 28/07/1913
  • Ville de naissance : Neuilly
  • Département de naissance : Seine

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative :Instituteur
  • Etablissement : Ecole primaire, 41 avenue de Verdun
  • Ville : Issy les Moulineaux

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Simple
  • Vivant/décédé : Vivant
  • SI décoré, date du décret : 24/04/1946

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : forces françaises de l’intérieur (FFI)
  • Mouvement/réseau : NR
  • Statut :  interné résistant

Texte de la citation :

En toutes circonstances s’est courageusement opposé à la politique et aux mots d’ordre de Vichy, sans souci des risques professionnels et personnels que cela pouvait entraîner. Dès 1943, a organisé un centre important de renseignements pour les Forces françaises libres (FFL), a organisé des groupes locaux de Résistance et des terrains d’atterissage. Agent de liaison avec la Savoie, a dû passer en Suisse où il a été interné.

Rapport justificatif :

Démobilisé le 31 août 1940 et rentré à Paris, vers le 10 septembre 1940 a été nommé instituteur à l’école Anatole-France, 43 avenue de Verdun à Issy-les-Moulineaux. Dès son arrivée à l’école, il prend position et se fait remarquer par une opposition systématique à tout ce qui de près ou de loin « sent Vichy ».

Avec un de ses collègues, M. Tonneau, il commence la propagande qui ralliera peu à peu tous ses collègues à l’idéal que proposait alors le général de Gaulle. Dans sa classe, où aucune photo, aucun discours, aucun ordre de Vichy, n’a eu la moindre place. Dans l’école, au conseil des maîtres, il pose cette question : « Qui a signé ce papier, cette instruction ? » – Monsieur X… – Nommé par Vichy ?… Connais pas. Maison Pétain, Laval, et Cie – Connais pas. Cette dernière phrase deviendra un leitmotiv, qui servira de réponse, chaque fois qu’il lui sera demandé de collaborer, de près ou de loin. Les nouvelles de BBC sont diffusés. Les consignes (1er janvier – 14 Juillet – 11 novembre) sont scrupuleusement appliquées. Les campagnes de récupération ne donnent aucun résultat.

L’entraide directe est pratiquée : collecte pour l’envoi de colis aux prisonniers politiques. Les leçons sont faites dans l’esprit des Instructions en vigueur avant juin 1940. Les instructions parues après sont systématiquement ignorées lorsqu’elles doivent nuire à l’école. Les enfants eux-mêmes apportent leur concours : d’une manière toujours anonyme : ramassage de tracts déposés sur le bureau de M. Marchais avant son arrivée – fourniture de pièces détachées, radio, etc… Inscription dans un angle du tableau noir, du Nième… Jour de la lutte du peuple français pour la Libération. Puis arriva la phase active : Aide aux réfractaires, mise à l’abri de tous ceux qui sont menacés de déportation : collègues, parents d’élèves.

Organisation d’un réseau avec un camarade de guerre : M. Jacques Santu. Renseignements de tous genres – Exécution d’une espionne – Organisation de terrains de parachutages et d’atterrissage – Organisation de groupes locaux de Résistance, qui seront à la base du grand soulèvement national. Passage à l’armée De Gaulle de volontaires – Organisation d’un service « Récupération et transit » des évadés de guerre et aviateurs alliés – liaisons de tous genres – Prise de contact avec l’organisation de Savoir.

En novembre 1943, le réseau est découvert. Santu échappe de justesse – Mme Santu aussi. M. Marchais reçoit l’ordre de transmettre à tout prix un compte-rendu à Londres via Genève. Au cours de cette mission, repéré et pris en chasse, dès la ligne de démarcation, il gagne néanmoins Annecy, fait parvenir son message, puis se rend à Genève pour faire un compte-rendu au consulat anglais. Repéré à nouveau, il passe la frontière, non sans échapper de justesse, aux soldats de patrouilles allemandes.

A Genève, ne pouvant retourner en France pour l’instant, il voit un certain nombre de Français et essaie de venir en aide au maquis savoyard. Puis il fut interné, dénoncé par des collaborateurs hollandais, comme ayant une activité contraire à la neutralité suisse. (Organisation d’un service de dépistage des Vichyssois – de renseignements et d’aide aux groupes en difficultés en France. Il est envoyé au camp de Nussbaumer, sans conteste celui qui avait la plus mauvaise renommée. Il rentre enfin en France, fin août 1944, vient prendre des ordres à Paris et est mobilisé à l’EMGG où il est actuellement .

SOURCES

MALTERE Benjamin

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 01/02/1914
  • Ville de naissance : Saint Pierre des Corps
  • Département de naissance : Indre et Loire

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Directeur d’école
  • Etablissement : École primaire
  • Ville : Seigy

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la résistance
  • Grade : simple
  • Vivant/décédé : vivant
  • SI décoré, date du décret : NR

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : NR
  • Mouvement/réseau : NR
  • Statut :  déporté résistant

Texte de la citation :

Entré dans la Résistance en 1943 et recherché par la Gestapo, a participé à de nombreux parachutages et pris une part spécialement courageuse aux combats pour la Libération de Blois.

Rapport justificatif :

M. Maltere Benjamin, membre de la Résistance depuis 1943, a participé à de nombreux parachutages dans la vallée de Cher à Faverolles, Châteauroux, foret de Brouvard. Recherché par la Gestapo, a du quitter son domicile. A rejoint une formation combattante et pris part à la Libération de Blois. Est allé chercher, au péril de sa vie, sous les balles allemandes, le lieutenant Le Talle, mortellement blessé le 20 août.

SOURCES

DUVERGE François, Gérard

ÉTAT-CIVIL

· Date de naissance : 15/06/1896

· Ville de naissance : Montesgegur

· Département de naissance : Gironde

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

· Situation administrative : Instituteur

· Etablissement : Ecole primaire

· Ville : NR

DISTINCTION

· Proposé pour : Médaille de la Résistance

· Grade : Avec rosette

· Vivant/décédé : Décédé (à titre posthume)

· SI décoré, date du décret : 10/01/1947

FAITS DE RÉSISTANCE

· Alias : Chevalier

· Mouvement/réseau : NR

· Famille dans la Résistance : déportés et internés de la résistance (DIR), forces françaises de l’intérieur (FFI)

· Statut : NR

Texte de la citation :

Militant de la Résistance dès sa première heure, a été traqué et arrêté par la Gestapo; torturé, a refusé de dire le moindre mot qui aurait pu nuire à ses compagnons; est décédé des suites des mauvais traitements subis ; exemple d’abnégation, de courage et de grandeur d’âme.

Rapport justificatif :

En 1939, il revint du front malade, mais contine a servir son pays en entrant dans la Résistance, dès les premières heures de l’oppression, en prenant la ??? et du mouvement Libération. Constamment traqué par la Gestapo, il mourut dans sa cellule apres avor été torturé, sans avoir dit un mot qui puissenuire a ses camarades de combat. L’instituteur Duvergé, dans le maquis « Cevalier » a été pour tous, un exemple d’abnégation, de courage, de grandeur d’âme et de générosité.

SOURCES

· Archives nationales, F17 16076

· Mémoire des hommes (https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/)

LATAPIE Roger

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 04/04/1907
  • Ville de naissance : Brive
  • Département de naissance : Corrèze

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Instituteur
  • Etablissement : Ecole primaire
  • Ville : Paris

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Simple
  • Vivant/décédé : Vivant
  • SI décoré, date du décret : 10/01/1947

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : NR
  • Mouvement/réseau : FRANCS-TIREURS ET PARTISANS, FRONT NATIONAL
  • Statut : NR

Texte de la citation :

Entré dans la Résistance en 1942. Y a toujours fait preuve de beaucoup d’activité et de courage en participant à des sabotages et surtout en organisant des groupes FTPF et des comités du Front national (FN) dans le secteur 13 bis de Paris. A pris part active aux combats pour la Libération de Paris.

Rapport justificatif :

En 1942, responsable local de Maisons-Alfort pour le Front national (FN), se fait embaucher comme mécanicien pendant les grandes vacances, aux établissements Félizza à Bonneuil-sur-Marne, où il participe aux opérations de sabotage.

A la suite de dénonciations, reste pendant six mois sous la surveillance de la Gestapo. Puis obligé de s’éloigner de Maisons-Alfort demande à suivre les stages d’Instituteur à l’Institut pédagogique à Auteuil, ce qui lui est accordé. Responsable régional du Front national (FN) et de Francs-tireurs et partisans (FTP) pour Paris (secteur 13 bis, 28 localités) organise les comités de Libération sur les 18 localités dans l’illégalité, organise les milices patriotiques en même temps que les FTPF.

Pendant l’insurrection, coupé du Comité parisien de Libération (CPL) et du CNR, assume la responsabilité de toute la région 13 bis. Récupération des mairies de Maison-Alfort, Alfortville où il est à la tête des sections locales. Participé aux opérations militaires et combats de Saint-Maurice, Joinville, Saint-Maur, Nogent, Le Perreux et Saint-Mandé.

SOURCES

LASCROUX Renée

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 11/08/1911
  • Ville de naissance : Paris
  • Département de naissance : paris

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Professeur de lettres
  • Etablissement : Cours complémentaire, 22 rue Félix-Pécaut
  • Ville : Paris 17e

DISTINCTION 

  • Proposé pour :Médaille de la Résistance
  • Grade :Avec rosette
  • Vivant/décédé :Vivant
  • SI décoré, date du décret : 31/03/1947

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : Mlle Saint-Michel
  • Famille dans la Résistance : nr
  • Mouvement/réseau : MAINTENIR, MUSEE DE L’HOMME
  • Statut :  nr

Texte de la citation :

Entré dans la Résistance dès octobre 1940 a toujours fait preuve d’une intelligente activité servie par un courage tranquille et résolu. A collaboré successivement avec les groupes Maintenir (OCM) et Musée de l’Homme. A rendu de grands services en facilitant l’évacuation et le rapatriement d’internés anglais, et comme agent de liaison et d’information. Arrêté en novembre 1942 et condamné à mort sans avoir rien révélé, a été déporté à Ravensbrück en avril 1943, puis a Bergen-Belsen.

Rapport justificatif :

Octobre 1940 membre du groupe Maintenir recoit le pseudonyme de Mlle Saint-Michel, attachée au « service de passage » et « d’évasion » de prisonniers ou d’évadés français, anglais et canadiens. « Sous-lieutenant » des bataillons de la Mort, participe à la formation et à l’entretien d’un dépôt à Amiens.

Février 1941. Aide à l’évasion d’un sujet britannique et de deux prisonniers canadiens. Chargée de la Gestapo à Paris particulièrement dans le 17e arrondisement, facilite le passage en zone non occupée de ceux qui veulent rejoindre les Forces françaises libres (FFL), transmet des courriers et des plans importants.

21 septembre 1942, Arrêtée à la gare de Lyon, conduite à la Santé transférée à Fresnes puis au fort de Romainville, à Compiègne d’ou elle quitte la France pour Ravensbrück le 27 avril 1943 (matricule 19 254) ou elle reste deux ans, désignée pour le camp de la mort de Bergen-Belsen, le 27 février 1945, atteinte du typhus le jour de la Libération est hospitalisée par les services sanitaires anglais et repatriée en avion britannique le 1er juin 1945.

SOURCES

LAPIERRE Georges, Anatole

Source : Maitron

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance :28/02/1886
  • Ville de naissance : Courtavant
  • Département de naissance : Aube

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Directeur d’école
  • Etablissement : Ecole primaire
  • Ville : paris

DISTINCTION 

  • Proposé pour : médaille de la Résistance
  • Grade : avec rosette
  • Vivant/décédé : Décédé (à titre posthume)
  • SI décoré, date du décret : 29/11/1946

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias :NR
  • Famille dans la Résistance : forces françaises combattantes (FFC), déportés et internés de la résistance (DIR)
  • Mouvement/réseau : CND CASTILLE
  • Statut :  déporté résistant

Texte de la citation :

Instituteur animé d’un admirable esprit de civisme. Dès 1941 s’est donné entièrement à la lutte pour la ?. Utilisant la parfaite connaissance du milieu de l’enseignement primaire que lui valait son poste de sécrétaire du syndicat national des instituteurs, a commencé à constituer dans tout le pays des groupes d’information et de Résistance, les a animés de sa foi tenace et les a dressés pour la défenses de la liberté.

Arrêté par la Gestapo en mars 1943 a, dans les prisons et dans les camps, donné l’exemple d’un courage tranquille et résolu. Malgré privations et les sévices, n’a cessé de soutenir le moral de ses compagnons de captivité en leur faisant partager sa certitude de la victoire et son ardeur à travailler au relèvement de la France.

Rapport justificatif :

Directeur d’école primaire à Paris, Lapierre, qui n’a jamais voulu accepter la défaite et la collaboration, est entré en contact dès 1941 avec divers éléments de Résistance. Utilisant sa profonde connaissance des milieux instituteurs, – il était sécrétaire du syndicat national des instituteurs – et aussi les liaisons personnelles qu’il avait avec nombre de sécrétaires de syndicats départementaux, Lapierre a voulu constituer une organisation de Résistance de l’enseignement qui, par les instituteurs, s’étendrait à toute la France.

Incarcéré à Troyes, puis à Fresnes, déporté en Allemagne le 13 septembre 1943, Lapierre passa successivement aux camps de Sarrebruck Oranienbourg, Natzweiler, et Dachau, donnant par son courage tranquille, sa foi en la victoire, son civisme inébranlable, un magnifique exemple à tous les Français déportés. Malgré les brimades et les sévices, malgré la faim et le froid, il n’a cessé de penser à la reconstruction française d’après la Libération, soutenant ses compagnons, et les encouragent à travailler pour l’organisation d’une société plus juste et plus fraternelle.

Mort d’épuisement et de mauvais traitements au camp de Dachau en février 1945.

SOURCES

LAFOUCRIERE Raoul

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 08/08/1908
  • Ville de naissance : NR
  • Département de naissance : NR

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Instituteur
  • Etablissement : NR
  • Ville : Goupillières

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Simple
  • Vivant/décédé : Vivant
  • SI décoré, date du décret :10/01/1947

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : Forces françaises de l’intérieur (FFI)
  • Mouvement/réseau : CEUX DE LA LIBERATION, VENGEANCE
  • Statut :  

Texte de la citation :

Entré dans la Résistance dès 1940, a participé à l’organisation de parachutage. Arrêté par les SS et la Gestapo, a été brutalisé, menacé de mort. A donné l’exemple de la foi en son pays et de courage.

Rapport justificatif :

Adhérent, dès 1942 au Mouvement de Résistance : Ceux de la Libération, Vengeance. S’est occupé de rechercher un terrain de parachutage d’armes.

Arrêté le ? juin 1944 pendant son service ; menacé à plusieurs reprises d’exécution : brutalisé, put obtenir d’être relâché après interrogatoire. Le 19 août 1944, avec l’aide de quelques-uns de ses anciens élèves, a procédé à l’arrestation de deux soldat allemands. Est président du Comité local de Libération.

SOURCES

LYSSANDRE Marcelle

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 8/01/1896
  • Ville de naissance : Chasseneuil
  • Département de naissance : Charente

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Directrice d’école
  • Établissement : École primaire
  • Ville : Beaumont

DISTINCTION 

  • Proposé pour : médaille de la résistance
  • Grade : avec rosette
  • Vivant/décédé : vivant
  • SI décoré, date du décret :

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : Forces françaises combattantes (FFC)
  • Mouvement/réseau : NR
  • Statut :  NR

Texte de la citation :

Entrée dans la Résistance dès 1942, met son logement à la disposition des Maquisards et aviateurs alliés et les sauve des menaces de la Gestapo. Exemple de courage ferme et tranquille.

Rapport justificatif :

De 1942 à 1944, aide matérielle aux réfractaires.

Juin 1944. Après l’attaque par les Allemands du maquis de Ronquerolles, donne asile dans son logement personnel à un des chefs de ce maquis, blessé et recherché par la Gestapo ; aide sa femme qui sert d’agent de liaison dans la région. Abrite un agent de la Résistance poursuivi par la police.

Août 1944. Après la chute d’un avion anglais, le pilote blessé resté caché chez Mlle Lyssandre pendant trois semaines. Les étudiants qui viennent lui apporter de faux-papiers sont arrêtés et fusillés peu après. 23 août, les Allemands perquisitionnent dans l’école et annoncent qu’un détachement y cantonnera. L’Anglais est alors transporté dans une autre maison sûre, où les Américains le délivrent le 30 août.

Mlle Lyssandre a fait preuve du plus grand courage.

SOURCES

LAGORCE René


ÉTAT-CIVIL• 

  • Date de naissance : 23/041894
  • Ville de naissance  :Paris
  • Département de naissance : Seine

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Instituteur
  • Etablissement : Ecole primaire, rue Milton
  • Ville : Paris 9e

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade  :NR
  • Vivant/décédé : Décédé (à titre posthume)
  • SI décoré, date du décret : 03/09/1959

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : NR
  • Mouvement/réseau : NR
  • Statut : NR

Texte de la citation :

Membre d’un réseau de renseignement, s’est dépensé pour fournir des renseignements militaire aux alliés.

Rapport justificatif :

Des 1943 s’est mis à la disposition du lieutenant-colonel Presse pour lui fournir tous renseignements d’ordre militaire sur l’activité de l’armée d’occupation de la région de Meaux-Coulommiers.

De fin décembre 1943 à début janvier 1944 a pris liaison avec le lieutenant-colonel Presse de l’armée de l’air pour fournir jusqu’à la Libération au groupe Rafale du service des renseignements des comptes-rendus réguliers sur les mouvements de troupes, et de matériel de la région, sur l’activité des aérodromes sur les objectifs (ravitaillement, emplacement de DCA) sur les résultats des bombardements.

SOURCES