PIOBETTA Jean-Benoit

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 29/10/1885
  • Ville de naissance : Carticasi
  • Département de naissance : Corse

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Inspecteur général de l’Instruction publique, directeur du service central des examens du baccalauréat de l’académie de Paris
  • Etablissement : Rectorat de l’académie de Paris
  • Ville : Paris

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Croix de Guerre
  • Vivant/décédé : Vivant
  • SI décoré, date du décret : NR

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : NR
  • Mouvement/réseau : NR
  • Statut : NR

Texte de la citation :

Ardent patriote, propagandiste acharné, au dévouement total. A protégé au risque de sa vie, la jeunesse française universitaire susceptible de partir en Allemagne, a fourni par ailleurs, durant l’occupation des renseignements de la plus grande importance aux Services spéciaux du Gouvernement Provisoire. A été durant l’occupation une des plus admirables figures de la Résistance française.

Rapport justificatif :

Ardent patriote, propagandiste archarné en faveur du gouvernement du général de Gaulle, M. Piobetta Jean-Benoît était inspecteur du service central des examens du baccalauréat, pendant toute la durée de l’occupation du territoire.

A fait preuve, du plus grand dévouement, à la cause française. Ayant fait appel en septembre 1943 à ses éminents services pour centraliser tous les renseignements provenant des membres résistants du corps enseignant ou de jeunes étudiants, a répondu avec empressement à ma demande

A fourni un travail considérable ne ménageant ni son temps ni sa peine pour apporter les renseignements de premier plan que je l’avais chargé de transmettre à Alger.

A remis notamment plusieurs rapports extrêmement importants relatifs aux dispositions de l’Université vis-à-vis du gouvernement provisoire de la République.

A par ailleurs, protégé au risque de sa vie, la jeunesse française universitaire susceptible de partir en Allemagne au titre du Service du travail obligatoire (STO), par ses décisions, a rendu inefficaces les instructions données à ce sujet par le ministère du Travail.

A été plusieurs fois sur le point d’être arrêté, tant par les autorités françaises que par l’ennemi, en raison même de son opposition aux ordres du gouvernement de Vichy.

SOURCES