ÉTAT-CIVIL
- Date de naissance : 04/10/1914
- Ville de naissance : Paris 10e
- Département de naissance : Seine
STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE
- Situation administrative : Institutrice stagiaire remplaçante
- Etablissement : Ecole de garçons, rue Michelet
- Ville : Ivry (Seine)
DISTINCTION
- Proposé pour : Médaille de la Résistance
- Grade : Simple
- Vivant/décédé : Vivant
- SI décoré, date du décret : NR
FAITS DE RÉSISTANCE
- Alias : NR
- Famille dans la Résistance : NR
- Mouvement/réseau : NR
- Statut : NR
Texte de la citation :
Entrée dans la Résistance dès le début,a toujours fait preuve d’une merveilleuse activité et d’un complet mépris du danger. A polycopié et distribué des tracts, hébergé des résistants et réfractaires, facilité la fuite d’internés. Arrêtée le 25 mai 1943 par la police d’Etat, a su détruire les documents qu’elle transportait.
Rapport justificatif :
Entrée dans la Résistance dès le début de l’occupation allemande, sa maison devint un atelier de polycopie, un lieu où se fabriquait faux-papiers. Avec l’aide de son père, assurait le passage des réfractaires en zone libre et des résistants en Angleterre (par l’Espagne).
- A fait sortir du camp de Drancy, a hébergé, a fait fuir M. Kransz Nicolas et sa femme, internés civils britanniques à Vittel ;
- A préparé la fuite de Weisz Emile, actuellement engagé dans la 1re armée française ;
- A caché, pendant la durée de sa convalescence, une assistance sociale internée aux Tournelles, évadée par l’hopital Tenon ;
- A caché et a secouru plusieurs enfants dont les parents étaient arrêtés ou en fuite ;
- A hébergé des Résistants de différents groupes ; a aidé une résistante recherchée, en fuite, blessée au bombardement de Versailles, cachée et soignée en clinique ;
- A transporté, diffusé de nombreux tracts, ordres, papiers divers ; quêtes en faveur des victimes du nazisme ; remise de secours aux réfractaires du Service du travail obligatoire (STO) par l’intermédiaire d’un docteur de l’Assistance française.
Le 25 mai 1943, a été prise dans une souricière chez Mlle Odette Madeloine dite Agnès, et gardée ensuite par la Police d’Etat. Grâce à son sang-froid, à sa présence d’esprit, elle a pu détruire ou faire disparaitre les papiers qu’elle transportait et recouvrer ainsi la liberté.
Certificat du Conseil départemental de la Seine des milices patriotiques : « Nous certifions que Mlle Christiane L’Hermite était membre de la Résistance. Par son attitude courageuse, elle a facilité le travail des patriotes ».
SOURCES
- Archives nationales, F17 16075
- Mémoire des hommes (https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/)