VELLAY André

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 20/12/1894
  • Ville de naissance : Paris
  • Département de naissance : Seine

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Instituteur
  • Etablissement : Non renseigné
  • Ville : Paris

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Avec rosette
  • Vivant/décédé : Décédé (à titre posthume)
  • SI décoré, date du décret : 10/01/1947

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : Boyau Rouge
  • Famille dans la Résistance : Forces françaises combattantes (FFC), déportés et internés de la Résistance (DIR), forces françaises libres (FFL)
  • Mouvement/réseau : CENTURIE, VALMY
  • Statut : Déporté résistant

Texte de la citation :

Ajoué un rôle actif dans la Résistance des1940, comme un des fondateurs du groupe Valmy. S’est depensé sans compter sans compter pour rédiger et diffuser le journal clandestin Valmy a organisé un réseau de renseignements et des groupes paramilitaires. Arrêté par la Gestapo le 9 mars 1944, a ete incarcéré a Fresnes, puis déporté en Allemagne en juin 1944. A séjourné successivement aux camps de Neuengamme et d’Oranienbourg d’où il a été rapatrié à la Libération.

Rapport justificatif :

Des 1940, M. Vellay a participe, comme membre fondateur a toutes les activités de groupe de Résistance Valmy impression et diffusion de papillon de tracts en francais et en allemand du journal clandestin Valmy ou il rédige les articles économiques signe Boyau rouge pseudonyme connu des milieux résistant de Londres. Sous l’indicatif BR2, M. Vellay créa également un service de renseignement en liaison avec le 2e bureau (capitaine Tourelle). Ce service concernant les usisnes de guerre, les chantiers de constuction navale (bombardement, sabotage, transports, exportation).

Chef de secteur M. Vellay, organise dès septembre 1942, pluseurs groupes paramilitaires, en liaison avec le capitaine Fayard. Ces groupes participèrent par la suite à la Libération de Paris.

Arrêté le 9 mars 1944 par la Gestapo M. Vellay fut torture sans succès, puis incarcéré a Fresnes ou il reste au secret pendant 72 jours en juin 1944, il fut déporté en Allemagne a Neuengamme puis en juillet 1944 au camps d’Oranienbourg, commando de Falkense. Délivrée par les Russes, il fut rapatrié le 4 juin 1945.

SOURCES