STEPHANT Jacques

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 07/04/1922
  • Ville de naissance : Vannes
  • Département de naissance : Morbihan

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Instituteur
  • Etablissement :
  • Ville : Vitry sur Seine

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Avec rosette
  • Vivant/décédé : Décédé (à titre posthume)
  • SI décoré, date du décret : 10/01/1947

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : déportés et internés de la résistance (DIR)
  • Mouvement/réseau : Répertorié mais non renseigné
  • Statut : Répertorié mais non renseigné

Texte de la citation :

Déporté en Allemagne au titre Service du travail obligatoire (STO) le 7 août 1943, A dès son arrivée aux acieries de Ternitz (Basse Autriche) constitué un groupe de Résistance parmi les travailleurs français pour lutter contre l’action des collaborateurs. Arrêté par la Gestapo le 23 février 1945 et torturé n’a rien révélé qui put compromettre ses camarades. Exécuté par les SS au cours d’un transport.

Rapport justificatif :

Dès son arrivée à Ternitz, Jacques Stéphant ainsi que quelques camarades, sont impressionné par l’existence dans les milieux français de Ternitz d’éléments pro-allemands. Des discussions ne tardent pas à séparer les français en deux clans : des collaborateurs adhèrent soit à la milice, soit aux Waffen SS ou se mettent au service de la Gestapo. Le deuxième clan sous la direction de Jacques Stéphant amorce un mouvement « Résistant français ».

En avril 1944, le mouvement est constitué. Jacques Stéphant en devient le chef. Les membres sont au nombre de 200 environ. Les responsables du groupe de Résistance sont pour la plupart : étudiants, instituteurs ou jeunes fonctionnaires. But du mouvement : Aider tous les français victimes des nazis secouer le joug hitlérien (Sabotages) Diffuser les informations recueillies à des postes clandestins. Favoriser le moment venu le passage des troupes alliées. Châtiments des miliciens et collaborateurs.

En février 1945 le Gestapo arrête Stéphant, le 23. Il est conduit à la prison de Wiener-Neustadt. Subit un terrible interrogatoire, mis au fers pieds et points liés ; il restera trois jours sans nourriture. Interrogé de nouveau et malgré les coups maintient sa première déclaration « Il ne s’agit que d’un mouvement d’entraide ». La prison étant détruite par les bombardements, il est transféré à Lazendorf, puis devant l’avance russe est à nouveau transféré vers Mauthausen mais déprimé par les privations et les coups essaie de suivre soutenu par deux camarades, mais les SS les obligent à l’abandonner. Jacques Stéphant reste seul avec ses bourreaux et dpuis on n’a plus entendu parler de lui.

SOURCES