MULARD Jean

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 21/08/1909
  • Ville de naissance : Calais
  • Département de naissance : Pas-de-Calais

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Professeur
  • Etablissement : NR
  • Ville : Saint-Ouen

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Simple
  • Vivant/décédé : Vivant
  • SI décoré, date du décret : 31/03/1947

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : NR
  • Mouvement/réseau : FRONT NATIONAL
  • Statut : NR

Texte de la citation :

Prisonnier de guerre, a dans son camp donné l’exemple de la dignité et du courage tranquille comme de la Résistance aux directives de Vichy. Libéré, a pris place dans les organisations secrètes où il a toujours témoigné de beaucoup de courage et de dévouement.

Rapport justificatif :

Prisonnier de guerre au Stalag III A. A constitué dès novembre 1940, avec l’aide de quelques camarades, un groupement de Résistance, pour lutter contre les effets nocifs de la propagande allemandes et Vichyssoises, réveiller l’esprit critique des prisonniers effondrés depuis leur capture, leur démonter l’imposture vichyssoisse (tâche difficile, la plupart des captifs étant a cette époque acquis à Pétain) leur rendre la confiance en la victoire alliée, créer un courant d’idées gaullistes.

Moyens d’action :

Tournées discrètes de propagandes à travers les blocks : commentaires de nouvelles de la radio anglaise apportés par des camarades du groupe travaillait en ville, ou des journaux français et étrangers (suisse en particulier) dérobés à l’état-major allemand par un des nôtres critique des agissements du gouvernement de Vichy (nous expliquons par exemple à nos camarades ce qu’est l’acte constitutionnel n°7 et nous leurs en représentons le caractère odieux.

Défense à l’école laïque par les instituteurs prisonniers que je regroupe en une manière de section syndicale, avec l’aide des mes camarades Chanmet (toujours prisonnier), et Laboé (rapatrié), instituteurs en Eure-et-Loir.

Neutralisation d’un journal du camp (crée officiellement par les Allemands) à la rédaction duquel nous faisons entrer des résistants dont je suis. La Double Gamelle paraît trois fois, puis est mise en sommeil. Un journal collaborateur lui succèdera mais nous aurons retardé sa parution ; après le succès de la Double Gamelle, il n’aura d’ailleurs parmi les prisonniers aucun écho.

Libéré, adhère au Front national (FN), puis au Mouvement national des prisonniers de guerre et des déportés. Diffuse tracts et journaux, participe le 19 août 1944 à la prise le de la mairie de Stains. Travaille à assurer durant l’insurrection le ravitaillement de la population de Stains (commission du ravitaillement du comité de la population de Stains (commissions du ravitaillement du comité salut public). Effectue a ce titre, et toujours pendant l’insurrection plusieurs missions dans la région. Entre au comité local de la Libération (représentant du mouvement national des prisonniers) et au conseil municipal.

SOURCES