GAULTIER Abel

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : NR
  • Ville de naissance : NR
  • Département de naissance : NR

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Instituteur
  • Etablissement : N/R
  • Ville : Mornay-sur-Allier
  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Simple
  • Vivant/décédé : Vivant
  • SI décoré, date du décret : 03/08/1946

DISTINCTION 

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : N/R
  • Famille dans la Résistance : forces françaises combattantes (FFC)
  • Mouvement/réseau : ACTION
  • Statut : N/R

Texte de la citation :

Entré dans la Résistance fin 1942 a organisé un groupe de combat, participé à de nombreux parachutages, à l’organisation d’un dépôt d’armes ; traqué parla Gestapo, a pris le maquis, a continué la lutte contre l’ennemi, a participé aux combats de la Libération. Bel exemple de persévérance, de sang-froid et de dévouement à la cause nationale.

Rapport justificatif :

Dès fin 1942, organise un groupe de Résistance d’une dizaine de personnes dans la commune, dont il prend la direction. Ce groupe s’affilie à Libération-Sud.

Dès le début 1943, se met en relations avec le groupe de Résistance Action de Saint-Pierre Le Moutier (Nièvre) et établit la liaison entre les groupes Sancoins et Saint-Pierre.

Courant 1943, participe aux parachutages d’armes dans le Région de Saint-Pierre. Constitue dans sa commune un fort dépôt d’armes et explosifs (environ 5 tonnes) en provenance de Saint-Pierre ; dans ce dépôt puisera sans cesse un artificier parachuté chargé de détruire le matériel ennemi.

Fin juillet 1943, surviennent les arrestations de Sancoins et du chef Duruisseau qui est avec les camarades pris, condamné à mort.

Le 14 septembre 1943, la Gestapo vient l’arrêter à son domicile. Lui échappe de justesse et prend le Maquis, où il restera 13 mois. Point d’attache : domaine de forêt à Arpheuiles (Cher). Rentre dans les Forces françaises combattantes (FFC), réseaux de renseignements Pourpre. Organise dans ce domaine avec l’aide de résistants et réfractaires un groupe de parachutage pour le réseau.

Le 3 septembre 1944 a proximité de Charenton, étant à la recherche de blessés, est arrêté par un convoi ennemi et menacé d’être fusillé. Le convoi est attaqué par les Forces françaises de l’intérieur (FFI) et au cours de la bataille qui durera plusieurs heures, réussit à reprendre sa voiture en compagnie d’un camarade du même service également prisonnier, en menant les armes et bagages de l’officier qui l’occupait.

Jusqu’à la Libération a assuré le transport avec sa voiture de chefs résistants.

SOURCES