DAUBORD Roger

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 13/04/1896
  • Ville de naissance : Saint Bouche
  • Département de naissance : Indre-et-Loire

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Directeur d’école
  • Etablissement : Ecole primaire
  • Ville : Saint-Ouen

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade :Simple
  • Vivant/décédé : vivant
  • SI décoré, date du décret : 24/04/1946

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : NR
  • Mouvement/réseau : LIBERATION-NORD
  • Statut :  NR

Texte de la citation :

A pris une part active à la reconstruction du syndicat national des instituteurs qui fut un centre magnifique de Résistance. A procuré des cachettes sûres à des réfractaires du Service du travail obligatoire (STO) et à des patriotes, a mis en sûreté des documents importants, fourni de faux-papiers et puissamment contribué à la formation de groupes de combat, avec lesqules il a participé à l’occupation de la Mairie de Saint-Ouen

Rapport justificatif :

A fait franchir, par l’intermédiaire de son frère, garagiste à Tauxigny (Indre-et-Loire), la ligne de demarcation à plusieurs personnes (ce qui valut d’ailleurs à son frère 3 mois de séjour dans les cachots de la Gestapo).

A recherché à Saint-Ouen les collégues susceptible d’adhérerau syndicat national clandestin.

A effectué les mêmes démarches à l’Ile Saint denis et à Epinay. Etait collecteur central (à la suite de la prospection ci-dessus) pour Saint-Ouen, L’Ile-Saint-Denis, Epinay, des fonds destinés à venir en aide aux familles des collègues. Arrêté par la Gestapo. Il versait les sommes à M. Pignochet.

A procuré une cachette sûre à un militant actif de la Résistance, recherché par la Gestapo et dont la tête était mise à prix (M. Berthelot, 81 rue d’Alsace à Clichy).

A procuré une cachette à un réfractaire du Service du travail obligatoire (STO) (M. Arnou, 8 rue Geoffroy Saint-Hilaire). A assuré en partie son ravitaillement et la liaison avce sa famille.

A mis en sûreté, dans le bureau de son école, les documents secrets d’un groupe de Résistance de Seine-et-Oise dont la plupart des chefs étaient arrêtés et les autres recherchés. Ces documents étaient confiés par M. Berthelot qui plusieurs fois eu besoin d’y puiser.

A établi sur des faux imprimés allemands les papiers nécessaires pour obtenir les titres d’alimentation de plusieurs réfractaires au Service du travail obligatoire (STO) est allé, lui-même, présenter ces faux et retirer les titres aux mairies de Saint-Ouen et de Clichy (Pour M. LECUYER, PERRINE et ROLLAND).

A la demande de M. Pignochet, qui était son chef, a recruté à Saint-Ouen, pour le mouvement de le Résistance Libération-Nord, 16 institutrices et instituteurs.

A formé 4 « mains » de Résistance et en a désigné les chefs. (M.FORESTIER de l’école de garçons Blanqui) (M. LECUYER école de garçons Anatole-France) (Mme DAUBORD, école Zola ) prêts à agir sous ses ordres.

A distribué et diffusé tracts et journaux clandestins.

A collecté parmis le personnel de Saint-Ouen du linge pour la création d’un stock de pansements au poste de secours clandestin établi par Mlle Nassoy Directrice de l’école de jeunes filles ZOLA).

A participé avec ses chefs de « main » le 16 août 1944 à l’occupation de la mairie de Saint-Ouen et à partir de ce jour a travaillé, sous la direction de M. Pignochet et à assurer le ravitaillement de la population de Saint-Ouen.

SOURCES