MAZET André, Georges

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 24/09/1927
  • Ville de naissance : Paris 10e
  • Département de naissance : Seine

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Elève
  • Etablissement : Lycée Carnot
  • Ville : Paris 17e

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Simple
  • Vivant/décédé : Décédé (à titre posthume)
  • SI décoré, date du décret : NR

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : NR
  • Mouvement/réseau : NR
  • Statut :  NR

Texte de la citation :

A dès son retour à Paris, en octobre 1940, après sa démobilisation, mené une action clandestine dirigée sur le plan de la propagande anti-allemande et anti-Vichyssoise dans le milieu universitaire.

A participé comme journaliste rédacteur à la confection et à la diffusion de L’Université libre.

A été menacé par deux fois directement par les rafles faites contre les rédacteurs de L’Université Libre. A collaboré au numéro de la Pensée libre en écrivant le premier article dénonçant les violences de l’ennemi contre les patriotes avoués, embryon de la Résistance active.

A honoré au lycée Carnot la mémoire de Guy Mocquet, ancien élève de ce lycée, par le dépôt clandestin d’une gerbe aux monuments aux morts le 11 novembre 1942.

Pendant la Libération de Paris a joué un rôle particulièrement actif en faisant mettre en action aux différents postes les résistants de son ressort. Jeune lycéen qui a pris une part active à la Résistance dans la banlieue de Paris, et fait preuve d’un courageux esprit d’initiative. Passé au maquis, a finalement trouvé, au cours des opérations militaires de 1945, une mort glorieuse.

Rapport justificatif :

Etant élève de 2nde moderne, bien qu’habitant le 12e arrondissement faisait partie d’un Groupe de Résistance à Alfortville. A personnellement, par des initiatives courageuses, réussi à procurer des armes à son groupe. Sur le point d’être Arrêtés (son chef et plusieurs camarades de groupe venant d’être arrêtés à Alfortville), a pris le maquis en Normandie en mars 1944.

A fait dans le 2e groupe des Forces françaises de l’intérieur (FFI) de Caen tous les combats autour de cette ville avec les Canadiens. S’est engagé ensuite dans une unité du Génie de la division Leclerc. A fait avec elle toute la campagne de France : Paris, les Vosges et l’Alsace. Cité à l’ordre de la division le 3 Janvier 1946 avec le motif suivant :

« A travaillé sans arrêt dans la nuit du 1er au 2 décembre 1944 à la construction du pont de bateau sur l’Ill, en dépit d’un violent tir d’artillerie, donnant un bel exemple de sang-froid et du mépris du danger ».

Mort pour la France devant Hoyan le 15 Avril 1945 à l’âge de 18 ans, d’une balle explosive à la tête, en coupant des fils de fer barbelé devant un retranchement ennemi.

SOURCES