KERMINA Francis

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 14/11/1924
  • Ville de naissance : Paris
  • Département de naissance : Seine

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : ex-élève
  • Etablissement : Lycée Janson-de-Sailly
  • Ville : Paris 16

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Avec rosette
  • Vivant/décédé : décédé
  • SI décoré, date du décret : NR

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : forces françaises combattantes (FFC)
  • Mouvement/réseau : THERMOPYLES
  • Statut :  NR

Texte de la citation :

Elève d’un lycée parisien, affilié au corps-franc Liberté, fusillé par les Allemands, dans des conditions d’odieuse cruauté, alors qu’avec onze camarades, il allait rejoindre les Forces françaises de l’intérieur (FFI). Victime d’un des actes les plus révoltants de la répression nazie.

Rapport justificatif :

A participé aux travaux de défense passive organisée par les équipes du lycée Janson de Sailly. Prend à ce moment le contact des membres actifs de la Résistance, mais n’en parle pas à sa famille pour lui éviter de s’inquieter, et sans doute pour garder sa liberté d’initiative.

Quitte Paris le 6 juin, avec une équipe du collège Stanislas, pour se rendre dans le Loiret. Le groupe arrive après deux jours de voyage à Marcilly. Il y a établi son campement.

Peu après, le 10 juin, par suite de la trahison d’un des leurs (condamné à mort et éxécuté depuis) leur retraite est découverte par les Allemands. Tout le groupe est fusillé, Francis Kermina qui avait été pris isolément au moment ou, prévenu de l’arrivé des Allemands, il tentait d’aller prévenir ses camarades, fut interrogé sur l’endroit où se trouvait le reste du groupe de la châtelaine de la propriété, battue par les soldats avant d’être invité à se joindre à la file des jeunes gens qui furent emmenés dans la forêt pour y être fusillés, à la fin de l’après-midi du 10 juin 1944.

Francis Kermina s’était joint au groupe avec une conscience très nette des risques qu’il courait et une volonté bien arrêtée d’échapper à toute obligation de départ au Service du travail obligatoire (STO), et de faire jusqu’au bout tout son devoir. A sa mère, qui, le jour du départ, tentait de le retenir, il répondit « Mais, ma petite maman, tu devrais au contraire etre fière de moi ».

SOURCES