DEPESME Paulette, Berthe

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 13/09/1921
  • Ville de naissance : Montbard
  • Département de naissance : Côte-d’Or

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Institutrice suppléante
  • Etablissement : Non renseigné
  • Ville : Rennes

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Simple
  • Vivant/décédé : Décédé (à titre posthume)
  • SI décoré, date du décret : 24/04/1946

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : Claude
  • Famille dans la Résistance : Forces françaises combattantes (FFC)
  • Mouvement/réseau : BORDEAUX-LOUPIAC
  • Statut : Non renseigné

Texte de la citation :

A toujours fait preuve de beaucoup de courage et de sang-froid dans les missions dangereuses qui lui étaient confiées, notamment dans la récupération et le passage des aviateurs en France.

Rapport justificatif :

Début septembre 1943, est entré Résistance, service récupération aviateurs alliés. Cette mission consiste à se rendre aux lieux où pilotes sont signalés, faire remplir fiches, les ramener à Paris, et après vérifications, retourner chercher les hommes (souvent blessés, brûlés, mal habillés) voyages de jour ou nuit dans le train avec 2, 3 ou 12 et plus, seule ou avec autres accompagnateurs. Ceci jusqu’au 11 octobre 1943 où à Rennes, le chef est abattu à ses côtés par la Gestapo. Un officier français blessé, un pilote gaulliste, un agent et elle peuvent se sauver.

Retour à Paris (Mlle Depesme, le lendemain) les autres 4 et 7 jours après. Pendant 15 jours, activité avec le groupe Bordeaux Loupiac, elle continue, ensuite le réseau se dissout car le chef est tué, et la Gestapo a le signalement de tous. Le 27 octobre, est entré comme agent au B/L, connue sous le nom Françoise (Jeannette inutilisable).

Janvier 1944, la Gestapo vient l’arrêter demandant Françoise, elle dit qu’elle ne connaît pas et une demi-heure après elle quitte le local. Elle est partie 2 mois et demi à Troyes chez les résistants amis. A cherché à entrer en contact avec d’autres mouvements. Est rentré chez ses parents où la Gestapo n’a pas eu l’idée de venir la chercher. Après son départ de Troyes, les Allemands ont fusillé le frère de la personne chez qui elle était.

SOURCES