16-25 ans, Élève, Combat armé contre l'ennemi, Décédé ou présumé décédé (à titre posthume), Enseignement secondaire (lycées et collèges), Fabriquer et diffuser la propagande, Forces françaises de l'intérieur (FFI), Francs-tireurs et partisans (FTP), Fusillé, Homme, Lycée Janson-de-Sailly (Paris 16e)

MULOTTE Pierre

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 09/09/1926
  • Ville de naissance : Paris
  • Département de naissance : Seine

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Élève
  • Etablissement : Lycée Janson-de-Sailly
  • Ville : Paris 16e

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Avec rosette
  • Vivant/décédé : Décédé (à titre posthume)
  • SI décoré, date du décret : 10/01/1947

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : Forces françaises de l’intérieur (FFI)
  • Mouvement/réseau : FRANCS-TIREURS ET PARTISANS (FTP)
  • Statut : NR

Texte de la citation :

Brillant élève d’un lycée parisien, entré, malgré son jeune âge, dans la Résistance en avril 1944. Prend part, dès lors, avec un groupe de Francs-tireurs et partisans (FTP) à de nombreuses manifestations contre l’occupant. Ayant reçu mission d’abattre un membre de l’armée allemande pour venger le crime d’Oradour-sur-Glane, réussit un attentat à Neuilly. Capturé et remis aux mains de la Gestapo, s’oppose par le mutisme à ses bourreaux qui, désespérant de le faire parler, le conduisent sur les lieux de l’attentat et l’abattent à bout portant.

Rapport justificatif :

Dès avril 1944, se met au service de la Résistance dans ce corps d’élite des Francs-tireurs et partisans (FTP). Manifestations de masse notamment celle du 3 juillet à Belleville, distribution de tracts, récupérations de matériel, il ne manque aucune occasion de se rendre utile.

Enfin le 27 juillet, une circulaire enjoint tous les FTP de tuer un membre de l’armée allemande pour venger le crime d’Oradour-sur-Glane, il part aussitôt avec un camarade se poster au coin d’une rue à Neuilly ; l’attentat réussit, mais Mulotte est arrêté. Ses bourreaux désespérant de le faire parler, le ramènent trois jours après son arrestation sur le lieu de l’attentat et l’abattent de quatre balles dans la poitrine et une dans la tempe. Ils laissent sur le trottoir son corps et cette pancarte « J’ai tué un allemand ».

SOURCES

Publié par moural