CONQUÉRÉ Maurice

ÉTAT-CIVIL

  • Date de naissance : 24/3/1908
  • Ville de naissance : Saint-Étienne-de-Baïgorry
  • Département de naissance : Pyrénées-Atlantiques

STATUT DANS L’ÉDUCATION NATIONALE

  • Situation administrative : Professeur
  • Établissement : NR
  • Ville : Paris

DISTINCTION 

  • Proposé pour : Médaille de la Résistance
  • Grade : Avec rosette
  • Vivant/décédé : Vivant
  • SI décoré, date du décret : 10/01/1947

FAITS DE RÉSISTANCE

  • Alias : NR
  • Famille dans la Résistance : NR
  • Mouvement/réseau : FRONT NATIONAL
  • Statut : NR

Texte de la citation :

Prisonnier de guerre évadé, a, dès son retour en France, joué un rôle important dans la Résistance universitaire, organisant la propagande, la diffusion de la presse clandestine, l’encadrement FFI des officier de réserve des corps professoral parisien ; a contribué à la formation des milices patriotiques universitaires et pris part à la Libération de Paris.

Rapport justificatif :

Fut l’un des animateurs du Front national universitaire (FNU) clandestin. A la « chute » d’Adler a pris en mains la direction du groupe de Résistance du lycée, organisant la propagande, la diffusion de la presse clandestine, la Résistance aux décrets vichyssois. A notamment pris une part active au recrutement et à l’encadrement des Forces françaises de l’intérieur (FFI) des officiers de réserve du corps professoral parisien. Préparation de l’insurrection nationale par la formation des Milice Patriotiques Universitaires. A comme ses camarades du FNU pris part à l’insurrection parisienne (Défense de la Mairie du 4e) Était en relation permanente avec un groupe de résistants du Pays Basque, dirigé par de jeunes instituteurs actuellement déportés, qui lui fournissaient des cartes d’identité et vers qui il dirigeait parfois en les accompagnement lui-même des jeunes gens réfractaires du Service du travail obligatoire (STO) ou des patriotes en danger désireux de passer en zone libre ou en Espagne. A fait de son appartement, d’abord, un refuge pour les patriotes recherchés par la Gestapo, puis un centre de propagande française ou, avec l’aide de sa femme et quelques camarades, il dirigeait ou préparait des appels ou journaux destiné à la population française ou, en diverses langues, destinés aux éléments allogènes de l’armée d’occupation. Depuis la Libération, ses activités dans la Résistance lui ont valu d’être appelé à siéger au Comité directeur national du FNU.

SOURCES